Qu’est-ce qui m’a poussée à lire ce roman dès sa parution en février 2024 ? D’abord, avec le nombre de Mona que je connais et que j’affectionne, le titre m’a beaucoup parlé, puis, quand j’ai su par La Grande Librairie qu’il s’agissait essentiellement d’art, je m’y suis lancée sans hésitation.
L’auteur, Thomas Schlesser, raconte dans son récit paru aux éditions Albin Michel comment Mona est près de perdre la vue. Au lieu de soumettre le cas de Mona au protocole des médecins, le grand-père de Mona, son « dadet », décide de l’amener au musée tous les mercredis après l’école pour ainsi découvrir les secrets de la vie. Cinquante-deux semaines, c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir la beauté du monde. C’est le temps que s’est aussi donné son grand-père, cet homme érudit et fantasque, pour l’initier à chaque visite à une œuvre d’art avant qu’elle ne perde peut-être pour toujours l’usage de ses yeux. Ensemble en cinquante-deux semaines équivalentes d’une année où, d’un jeu de cartes complet, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg. Ensemble ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, de Claudel, de Monet, de Manet, de Turner, de Basquiat, de Picasso, de Degas ou de Frida Kahlo, nous allons assister à un véritable éveil spirituel par le biais de questionnements et d’observation grâce à la puissance de l’art.
Mona, qui, au fil de ses visites, se découvre un « œil absolu », a désormais toutes les cartes en main pour partir à la recherche de cette lumière qui jaillit en elle pour la guider au cœur d’une nuit qui s’annonce peut-être sans fin...
Je ne vous en dis pas plus, achetez et parcourez sans plus tarder ce bijou instructif, émouvant, attachant, cette alchimie entre fille et son pépé, superbement enlevée et émaillée de précieux apartés !
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