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Sport

L’Espagne et l’inconnue du n° 9

Alors que l’Espagne s’apprête à recevoir aujourd’hui à Malaga le Venezuela pour son dernier match avant l’annonce, en mai, de la liste officielle pour l’Euro 2012, rien ne trouble la sérénité des champions du monde et d’Europe si ce n’est la question de l’avant-centre.
Depuis la conquête de son titre mondial en Afrique du Sud, l’équipe ibérique, qui a réalisé un sans-faute lors de ses matches de qualification pour l’Euro, est restée fidèle à elle-même, si l’on excepte l’inconnue qui entoure actuellement son attaquant de pointe.
Une sorte de malédiction semble en effet s’être attachée au poste de n° 9 de la Roja : Fernando Torres, occupant habituel du poste et héros depuis son but victorieux en finale de l’Euro 2008 face à l’Allemagne (1-0), n’a ainsi pas été retenu par le sélectionneur Del Bosque, pour la toute première fois depuis 2006. « El Nino » nage actuellement en plein spleen avec Chelsea où il n’a marqué que 5 buts en 48 matches.
Le Barcelonais David Villa, son remplaçant naturel, a lui été victime d’une fracture du tibia gauche en décembre lors du Mondial des clubs et est engagé dans une course contre la montre pour arriver à temps au rendez-vous.
Après la blessure récente du Sévillan Alvaro Negredo, « out » pour quatre semaines alors qu’il se trouvait initialement dans la liste pour le match contre le Venezuela, Del Bosque ne possède donc plus que deux « pointes » : le « Lion » de l’Athletic Bilbao Llorente et l’attaquant de Valence Soldado. Le Basque reste actuellement sur une belle série avec 19 buts toutes compétitions confondues dont deux doublés en février.
Le bilan de Soldado n’est pas mauvais non plus : 20 réalisations cette saison, même si l’ancien Madrilène est actuellement victime de la baisse de régime de son équipe.
Del Bosque songerait donc à jouer contre le Venezuela sans véritable avant-centre, sur le modèle du Barça.
« Il s’agit d’avoir des joueurs habitués à surgir depuis les secondes lignes et possédant également une bonne finition. Nous possédons plusieurs joueurs qui savent parfaitement s’adapter à ce football : Cesc (Fabregas), Silva, Iniesta », a confié le sélectionneur de l’Espagne à El Pais.
Il ne s’agirait pas là d’un choix inédit pour la Roja qui a déjà testé ce système, contre la Colombie (victoire 1-0) ou plus récemment contre l’Écosse (victoire 3-1).
Pour le reste, l’ossature de l’équipe a assez peu évolué. Un changement notoire tout de même : l’arrivée sur le flanc gauche du petit latéral de Valence Jordi Alba, qui, à 22 ans, a pris la relève du champion du monde Joan Capdevila, réduit à cirer le banc de Benfica. Tonique, rapide, Alba a déjà enchaîné plusieurs matches comme titulaire, Puyol pouvant au besoin jouer les roues de secours à gauche.
Enfin, quelques nouveaux venus comme Muniain ou Iraloa, de l’Athletic Bilbao, pointent également le bout de leur nez, mais ils ne sont pas du tout assurés de fouler le sol polonais en juin, quand l’Espagne entamera la défense de son titre par un gros morceau : l’Italie.
Alors que l’Espagne s’apprête à recevoir aujourd’hui à Malaga le Venezuela pour son dernier match avant l’annonce, en mai, de la liste officielle pour l’Euro 2012, rien ne trouble la sérénité des champions du monde et d’Europe si ce n’est la question de l’avant-centre.Depuis la conquête de son titre mondial en Afrique du Sud, l’équipe ibérique, qui a...
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