Mexès-Klöse :
Duel « d’Italiens » en perspective entre le Français de Milan et l’Allemand de la Lazio. Presque un « derby » même puisque le défenseur a longtemps évolué à la Roma.
En tout cas, après près d’un an d’absence, Blanc retrouve au meilleur moment son maître de défense, à l’heure d’affronter le vieillissant (33 ans) mais toujours efficace (63 buts) attaquant de la Mannschaft qui court sur les terres de la légende Müller et lorgne sur le record du « Bomber » (68 buts).
Sacrifié par Domenech, Mexès se découvre en Bleu une 2e jeunesse à 29 ans alors que son adversaire du jour, jugé trop vieux, trop fragile par le Bayern et récupéré par une Lazio qui se frotte les mains (15 buts), incarne la carte vermeille toujours valide d’une équipe jeune et enthousiaste.
Si les deux hommes ont en commun la puissance, le Français a pour lui son goût des duels contre un sens quasi inné du placement pour le capitaine allemand de Löw, paradoxalement nettement moins technique que le défenseur au jeu léché.
Nasri-Özil :
Entre le Français d’origine algérienne et l’Allemand aux racines turques, il s’agit d’un duel métissé dans le match.
À lui seul, Özil, qui explose au Real après avoir peiné pendant quelques mois à séduire Mourinho, incarne le renouveau flamboyant du foot germanique, fait de vivacité, de technique et d’inspiration, après des débuts timides en 2009.
Présenté comme le successeur de Zidane, Nasri a connu une trajectoire inverse en sélection, semblant tout juste atteindre la plénitude après une vie commune compliquée avec le précédent sélectionneur.
À respectivement 23 et 24 ans, 30 et 27 sélections, les deux joueurs ont d’ailleurs des profils similaires, mais une carte de visite différente. Özil, régional de l’étape à Brême après quatre saisons pour le Werder, a ainsi inscrit quatre buts et donné trois passes décisives en quatre matches avec la Mannschaft cette saison.
Transféré à Manchester City cet été, l’ex-Gunner a lui eu du mal à trouver ses marques avant de timidement sortir la tête de l’eau (5 buts, 7 passes). Mais il a brillé en Bleu au bon moment en contribuant grandement à envoyer ses partenaires à l’Euro à la fin des qualifications.
Les deux joueurs à la technique raffinée ont en revanche la capacité à animer tous les postes derrière l’attaquant, même si le Français semble encore plus libéré dans un couloir.
Giroud-Hümmels :
Un mètre quatre-vingt-douze sous la toise pour l’attaquant montpelliérain, 1,91 m pour le défenseur du Borussia, c’est un duel de poids lourds. Des géants aux pieds d’argile toutefois puisqu’ils ne doivent leur présence qu’aux absences de Benzema d’un côté, de Mertesacker de l’autre et qu’ils jouent gros en vue de l’Euro.
Les deux joueurs ont en revanche tous les deux commencé leur aventure dans la souffrance puisque Grenoble n’a pas cru en Giroud, qui a dû s’exiler à Tours avant de se révéler dans l’Héraut (16 buts en L1), tandis que le Bayern n’a pas été convaincu par sa tour de défense... qui a pris sa revanche à Dortmund l’an passé en devenant champion national.Les deux hommes ont donc un vécu international maigre : 12 sélections à 23 ans pour Hummels et seulement 2 capes à 25 ans pour Giroud.
Rugueux mais parfois imprécis à la relance, mis en difficulté par Rémy en Ligue des champions, l’Allemand a face à lui un client, adroit de la tête comme de son pied gauche, à qui tout réussit en ce moment.
Selon le résultat de leur match dans le match, il n’y aura peut-être qu’un des deux dans 100 jours en Pologne et Ukraine...
Duel « d’Italiens » en perspective entre le Français de Milan et l’Allemand de la Lazio. Presque un « derby » même puisque le défenseur a longtemps évolué à la Roma.
En tout cas, après près d’un an d’absence, Blanc retrouve au meilleur moment son maître de défense, à l’heure d’affronter le vieillissant (33 ans) mais toujours efficace (63 buts) attaquant de la Mannschaft qui court sur les terres de la légende Müller et lorgne sur le record du « Bomber » (68 buts).
Sacrifié par Domenech, Mexès se découvre en Bleu une 2e jeunesse à 29 ans alors que son adversaire du jour, jugé trop vieux, trop fragile par le Bayern et récupéré par une Lazio qui se frotte les mains (15 buts), incarne la carte vermeille toujours valide d’une équipe jeune et enthousiaste.
Si les deux hommes ont en commun la puissance, le Français a pour lui son goût des duels contre un sens quasi inné du placement pour le capitaine allemand de Löw, paradoxalement nettement moins technique que le défenseur au jeu léché.
Nasri-Özil :
Entre le Français d’origine algérienne et l’Allemand aux racines turques, il s’agit d’un duel métissé dans le match.
À lui seul, Özil, qui explose au Real après avoir peiné pendant quelques mois à séduire Mourinho, incarne le renouveau flamboyant du foot germanique, fait de vivacité, de technique et d’inspiration, après des débuts timides en 2009.
Présenté comme le successeur de Zidane, Nasri a connu une trajectoire inverse en sélection, semblant tout juste atteindre la plénitude après une vie commune compliquée avec le précédent sélectionneur.
À respectivement 23 et 24 ans, 30 et 27 sélections, les deux joueurs ont d’ailleurs des profils similaires, mais une carte de visite différente. Özil, régional de l’étape à Brême après quatre saisons pour le Werder, a ainsi inscrit quatre buts et donné trois passes décisives en quatre matches avec la Mannschaft cette saison.
Transféré à Manchester City cet été, l’ex-Gunner a lui eu du mal à trouver ses marques avant de timidement sortir la tête de l’eau (5 buts, 7 passes). Mais il a brillé en Bleu au bon moment en contribuant grandement à envoyer ses partenaires à l’Euro à la fin des qualifications.
Les deux joueurs à la technique raffinée ont en revanche la capacité à animer tous les postes derrière l’attaquant, même si le Français semble encore plus libéré dans un couloir.
Giroud-Hümmels :
Un mètre quatre-vingt-douze sous la toise pour l’attaquant montpelliérain, 1,91 m pour le défenseur du Borussia, c’est un duel de poids lourds. Des géants aux pieds d’argile toutefois puisqu’ils ne doivent leur présence qu’aux absences de Benzema d’un côté, de Mertesacker de l’autre et qu’ils jouent gros en vue de l’Euro.
Les deux joueurs ont en revanche tous les deux commencé leur aventure dans la souffrance puisque Grenoble n’a pas cru en Giroud, qui a dû s’exiler à Tours avant de se révéler dans l’Héraut (16 buts en L1), tandis que le Bayern n’a pas été convaincu par sa tour de défense... qui a pris sa revanche à Dortmund l’an passé en devenant champion national.Les deux hommes ont donc un vécu international maigre : 12 sélections à 23 ans pour Hummels et seulement 2 capes à 25 ans pour Giroud.
Rugueux mais parfois imprécis à la relance, mis en difficulté par Rémy en Ligue des champions, l’Allemand a face à lui un client, adroit de la tête comme de son pied gauche, à qui tout réussit en ce moment.
Selon le résultat de leur match dans le match, il n’y aura peut-être qu’un des deux dans 100 jours en Pologne et Ukraine...
Mexès-Klöse :Duel « d’Italiens » en perspective entre le Français de Milan et l’Allemand de la Lazio. Presque un « derby » même puisque le défenseur a longtemps évolué à la Roma.En tout cas, après près d’un an d’absence, Blanc retrouve au meilleur moment son maître de défense, à l’heure d’affronter le vieillissant (33 ans) mais toujours efficace (63...