Rechercher
Rechercher

Liban

Une nouvelle loi littorale pour le Liban

À Naqoura, l’association Bahr Loubnan avait pour projet de rajouter du sable sur les plages totalement érodées. Avant les travaux, les études ont prouvé qu’elles avaient été totalement privatisées. Pourtant, la loi libanaise reconnaît le statut public du littoral. « Dans les années 1980, les parcelles se sont vendues comme des petits pains », selon le biologiste Georges Tohmé. Au Sud, si l’occupation israélienne a interdit toute construction, de nombreux investisseurs se sont rués sur la région. « Ils ont refusé que nous déposions le sable pour rendre à la côte de Naqoura son aspect originel, ce qui prouve qu’ils ont sans doute d’autres projets pour la région », répond la vice-présidente de l’association Rima Tarabay.
Celle-ci souhaite aller de l’avant : « Nous faisons du lobbying pour faire comprendre aux politiques que nos côtes doivent être préservées et qu’une vraie loi sur le littoral doit faire cesser ce massacre », en prenant l’exemple de la loi française sur le littoral, votée en 1986. Si ce projet est dans les cartons de l’association, il n’a pas encore abouti faute d’appui gouvernemental. Mais Rima Tarabay assure qu’elle dispose de quelques soutiens à la Chambre. « Nous verrons dans quelque temps s’il ne s’agissait que de paroles ou si ces promesses se concrétiseront en vote, en espérant enfin qu’au Liban l’intérêt général puisse parfois prévaloir sur de petits intérêts privés. » A minima, l’association milite également pour un classement en tant que réserve naturelle du secteur de Naqoura.
À Naqoura, l’association Bahr Loubnan avait pour projet de rajouter du sable sur les plages totalement érodées. Avant les travaux, les études ont prouvé qu’elles avaient été totalement privatisées. Pourtant, la loi libanaise reconnaît le statut public du littoral. « Dans les années 1980, les parcelles se sont vendues comme des petits pains », selon le biologiste Georges Tohmé....
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut