Après la fiesta de flamenco de la soirée d’ouverture du 19e Festival al-Bustan, place au bel canto. Sous les feux de la rampe, arrivée en droite ligne de Cuba, la soprano Eglise Gutierrez. Elle sera accompagnée par l’Orchestre philharmonique libanais placé sous la direction de Ligia Amadio, une des plus brillantes baguettes du Brésil.
Quelques mots pour faire plus ample connaissance avec les protagonistes de cette soirée vouée à l’art lyrique.
Née à Cuba, Eglise Gutierrez a étudié à Miami avec Manny Perez et a obtenu son diplôme de Philadelphie, en Pennsylvanie. Ses premiers rôles, en Europe depuis 2005 (Maria di Rohan et Linda de Chamonix), lui valurent les faveurs du public et de la presse. Plusieurs prix jalonnent déjà sa jeune carrière, dont le prix de la compétition Montserrat Caballé, celui de la compétition Giargirai Bel Canto et elle est sacrée en Finlande, au festival de l’opéra Savonlinna, « meilleure artiste pour l’année 2009 ».
De son côté, le chef d’orchestre Ligia Amadio a étudié le piano dès l’âge de cinq ans et a reçu son diplôme du Conservatoire de São Paulo et a travaillé, entre autres, sous la férule de Eleazar de Carvalho, Henrique Gregori, Kurt Masur et Julius Kalmar...Elle a par ailleurs dirigé plus d’un orchestre prestigieux dont, bien sûr, l’Orchestre symphonique de São Paulo, mais aussi le Philharmonique de Baden-Badener, l’Orchestre philharmonique de Tokyo et bien d’autres... À son actif aussi, le prix de la meilleure direction à Tokyo, le premier prix de Santiago. Elle est également sacrée, au Brésil même, comme la meilleure directrice d’orchestre de
l’année.
Dans cette soirée dédiée au chant et à la musique, seront interprétées des pages de Charpentier, Jiménez, Saint-Saëns et Charles Gounod.
Quelques mots pour faire plus ample...
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