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À La Une - Portraits croisés

Indomptable Angélique

Elle a deux amours, le Brésil et Brasilia Liban... Angélique Chartouni partage son temps entre les deux destinations, ravie d’y trouver son bonheur et les projecteurs d’une vie mondaine qui ne cesse de l’enchanter.

Angélique Chartouni en sa demeure, entourée de ses objets et ses photos .

Qui ne connaît pas Angélique Chartouni ? Son carnet d’adresses garni de noms de personnalités internationales, son agenda chargé d’invitations qu’elle ne rate sous aucun prétexte, ses photos, régulièrement, dans les pages mondaines des magazines locaux confirment qu’elle aime la vie et les gens. Lorsque la senhora arrive en robe longue dans un de ces galas où la tenue de soirée est de rigueur et dont elle connaît tous les secrets, elle attire rapidement ambassadeurs et hommes du monde qui ne tardent pas à l’inviter à danser. Angélique se laisse faire... le temps d’une soirée. Le lendemain, elle reprend très vite ses esprits et les rênes de toutes ses affaires qu’elle gère d’une main de fer. Même si gantée de velours...
Angélique Chartouni, pas vraiment angélique, mais plutôt femme de caractère, accepte l’interview proposée par L’Orient-Le Jour, malgré son départ imminent pour le Brésil. « Je peux rester sans nourriture et sans habits, mais pas sans lire mon journal tous les matins », avoue-t-elle. Elle acceptera même de déballer quelques-uns de ses précieux meubles pour faire à ses visiteurs le tour du propriétaire : la résidence construite par son père Hanna el-Hajj, devenu au Brésil Juan Salomon el Haj, qui ploie sous les dorures, les pièces de valeur, les photos et les tableaux. N’allez surtout pas lui demander en quelle année fut construite cette demeure, elle répondra très vite, avec son accent copacabanien : « Mettre l’année... A-t-on idée ? ! » Et d’ajouter, comme elle le fera à plusieurs reprises : « Ces questions, je n’aime pas, chérie ! »
Ce qu’elle acceptera de partager, sans doute à contrecœur, ce sont quelques informations, un bref résumé de la saga familiale glané au cours de notre balade dans ses beaux jardins. « Nous ne sommes pas de la famille Haj mais Karam, poursuit-elle. Karam, maronites, de Hadeth. Mon père a eu ce nom parque qu’il a été au haj, à Jérusalem. » « Notre fortune, poursuit-elle, remonte à mon grand-père. Il possédait des tapis et de la porcelaine. Mon père a pris la fuite à cheval. Les Turcs le poursuivaient. Il a embarqué sur le premier bateau qu’il a trouvé, sans savoir où il allait. Le bateau partait pour le Brésil. C’est comme ça qu’il s’est retrouvé là-bas, tu comprends? »

Une vraie Brésilienne
Angélique est donc née sous le soleil de Rio. Elle a entrepris des études de médecine en cachette d’un père désapprobateur, dans l’espoir de se spécialiser en chirurgie esthétique. Trois ans plus tard, elle abandonne et s’inscrit en droit. « Mes études ont été la chose la plus importante dans ma vie. Quand on possède des propriétés ici et au Brésil, c’est important de connaître ses droits. C’est moi qui dirige tout ça, tu comprends? » dit-elle en balayant de la main son immense propriété. « Brasilia, confie-t-elle, a été baptisée ainsi en hommage à mon père et le Brésil. » Tous les terrains autour appartiennent à la famille. Les habitants de Hadeth, racontent les voisins en plaisantant, leur allument un cierge tous les jours pour la conservation de ce patrimoine ! Hanna el-Hajj a même offert le terrain à l’école La Sagesse section Saint-Jean Brasilia et a financé sa construction.
C’est au Liban qu’Angélique a rencontré son époux Rafic Chartouni, né au Mexique. « Son père avait invité le mien pour une partie de trictrac. J’étais présente. Nous nous sommes rencontrés. » De cette union naîtront trois enfants, Ingrid, Johnny et Toufic, et cinq petits-enfants. On n’en saura pas plus, car Angélique n’aime pas, on l’aura compris, les questions personnelles.
Elle préfère parler de sa passion pour la vie, nocturne surtout, pour les choses « élégantes et bien faites » et pour la diversité des gens. Les dîners intimes, les parties de cartes, « pas pour moi ! J’aime sortir, en robe longue et bijoux, et rencontrer des personnes de cultures différentes. Je me sens bien avec tout le monde ».
En raccompagnant ses hôtes à leur voiture, pleine d’énergie, la châtelaine de Brasilia leur remet un immense sac d’oranges cueillies du jardin. Indomptable Angélique ! C’est sans doute cela, aussi, le secret de sa forme...
* Pour la vidéo :
www : lorientlejour.com

Qui ne connaît pas Angélique Chartouni ? Son carnet d’adresses garni de noms de personnalités internationales, son agenda chargé d’invitations qu’elle ne rate sous aucun prétexte, ses photos, régulièrement, dans les pages mondaines des magazines locaux confirment qu’elle aime la vie et les gens. Lorsque la senhora arrive en robe longue dans un de ces galas où la tenue de soirée...
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