En 2011, Pep Guardiola a encore pris du poids. Il s’est étoffé. On le savait charismatique, exigeant et rigoureux. En revanche, on ne connaissait pas vraiment l’homme de caractère, au tempérament fort, capable de résister à la pression qu’ont tenté de lui imposer Mourinho et son Real Madrid, dans l’espace médiatique et sur le terrain. On a également eu davantage l’occasion, et le plaisir, de voir un technicien audacieux, capable de répondre aux défis qui lui ont été proposés en adaptant et modifiant son système et ses joueurs de façon subtile et perspicace. Mais c’est dans sa faculté à exiger et obtenir de joueurs gavés de titres depuis deux ans un investissement maximal en toute circonstance que Guardiola est aujourd’hui le meilleur.
Sport
Pep Guardiola désigné entraîneur de l’année
OLJ / le 10 janvier 2012 à 23h43
En 2011, Pep Guardiola a encore pris du poids. Il s’est étoffé. On le savait charismatique, exigeant et rigoureux. En revanche, on ne connaissait pas vraiment l’homme de caractère, au tempérament fort, capable de résister à la pression qu’ont tenté de lui imposer Mourinho et son Real Madrid, dans l’espace médiatique et sur le terrain. On a également eu davantage l’occasion, et le plaisir, de voir un technicien audacieux, capable de répondre aux défis qui lui ont été proposés en adaptant et modifiant son système et ses joueurs de façon subtile et perspicace. Mais c’est dans sa faculté à exiger et obtenir de joueurs gavés de titres depuis deux ans un investissement maximal en toute circonstance que Guardiola est aujourd’hui le meilleur.