La batte et moi

Ils ont été nombreux à s’essayer sur ce terrain, mélange de terre et de pelouse. Nombreux à tenir la batte et à lancer la balle. Nombreux à représenter au grand écran le sport national américain qui fait l’étoffe des héros.
De Gary Cooper, qui incarnait en 1942 Lou Gehrig lequel rêvait de devenir champion de base-ball alors que ses parents le destinaient à une carrière d’ingénieur dans The Pride of the Yankees et qui donna à cette maladie rare – dont il mourut – son nom, à Moneyball où Brad Pitt joue magnifiquement le stratège qui veut révolutionner les règles, ils ont personnifié des légendes vivantes ou disparues en jouant véritablement le jeu.
Qui ne se souvient de The Natural (1984) avec un superbe Robert Redford interprétant le champion blessé qui reprend avec succès la compétition après 15 ans d’absence, ou de Bull Durham (1988) avec Kevin Costner et Tim Robbins, ou même Field of Dreams avec à nouveau Kevin Costner (1989) – à croire que ce jeu lui va bien – puisqu’il reprend l’habit dans For Love of the Game en 1999. Ou encore The Babe en 1991 avec John Goodman et Cobb en 1994 avec Tommy Lee Jones, qui racontent respectivement la vie de deux légendes du base-ball.
Sans oublier les grandes dates qui ont traversé l’histoire de ce jeu, comme A League of Their Own en 1992, cette comédie dramatique avec Genna Davis et Madonna où on évoque la ligue féminine de base-ball pendant la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis. Ou encore cet autre film intitulé Soul of the Game en 1996 relatant l’arrivée des Noirs dans les équipes de ligues majeures aux États-Unis à travers l’histoire vraie de Jackie Robinson.
Rêves de champions ? Rêve de grandeur ? Ces personnages fictifs ou réels et ces comédies comiques ou dramatiques achèvent de reconfigurer l’espace d’un film sur la grande épopée du base-ball.