Avec encore « plus d’exposants que les années précédentes », selon les dires des organisateurs, cette manifestation, qui a été lancée en 1992 « comme une modeste mais ambitieuse foire du livre dans les jardins de l’Espace des lettres, a fait, depuis, bien du chemin », a rappelé Aurélien Lechevallier dans son allocution. Le directeur de l’Institut français du Liban, qui aide largement le syndicat des importateurs de livres dans l’organisation de ce Salon, a également mis l’accent sur « les énergies rassemblées pour faire vivre chaque année ce projet, l’enthousiasme des partenaires libanais, ainsi que la joie des auteurs à l’idée de venir au Liban ».
Près de 130 auteurs dans cette édition, dont une trentaine invités par l’ambassade de France, participeront à cette manifestation. Mais, outre les écrivains libanais francophones ou traduits en français qui y sont présents en nombre, c’est la Belgique qui domine cette fois le Salon. Fidèle depuis le tout premier Salon, ce pays francophone est à l’honneur cette année. Sa représentante, l’ambassadrice Colette Tacquet, tentant de définir la complexe notion d’écrivain belge, dira que « la Belgique est terre de grammairiens et d’écrivains irréguliers, imprévisibles, toujours prêts à jouer avec la langue ».
À découvrir donc au stand de la Communauté Wallonie-Bruxelles qui propose, outre les signatures de la dizaine d’auteurs belges francophones de différentes disciplines (roman, écriture théâtrale, bande dessinée, essai, architecture, illustration...), un panorama de sa production éditoriale représentée par 25 maisons d’édition.
Par ailleurs, ce 18e Salon, qui reste fidèle au livre traditionnel – « parce qu’il garde une place importante dans le cœur des lecteurs », affirme Pierre Sayegh –, s’articule, comme toujours, autour d’un espace Agora central, où se tiendront la plupart des rencontres avec les auteurs invités, et de deux salles, en sous-sol, où auront lieu les débats et conférences. Le Salon s’adresse également, par le biais d’activités diverses (projection de films, concerts, performances, ateliers, expositions), au jeune public.
Reste à rappeler que ce Salon est organisé par le syndicat des importateurs de livres, en collaboration avec Promofair et avec le soutien de l’ambassade de France ; qu’il se maintient en 3e position après les Salons du livre de Paris et Montréal ; et qu’il est l’un des rendez-vous incontournables de la vie culturelle beyrouthine et une manifestation de la solidité des liens qui nous lient à la France, sa culture et ses valeurs, comme l’a signalé le ministre de la Culture...
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