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Lifestyle - Cinéma

« Le Chat potté » consacre la vague latino à Hollywood

Les acteurs de « Puss in Boots » lors de la première du film le 23 octobre. Photo AFP

Avec ses héros latinos et son décor résolument mexicain, Le Chat potté, emmené par Antonio Banderas et Salma Hayek, consacre l’influence culturelle et économique des Hispaniques aux États-Unis et l’assimilation de leur univers par Hollywood.
Tous les fans de Shrek, l’ogre pétomane des studios Dreamworks (2,9 milliards de dollars de recettes en quatre films), se souviennent du Chat potté, qui faisait fondre les cœurs les plus insensibles avec ses grands yeux tristes et la voix caverneuse (en VO) de l’acteur espagnol Antonio Banderas. Sa cote d’amour était telle que dès Shrek 2, le patron de Dreamworks, Jeffrey Katzenberg, avait envisagé d’offrir au chat roux un film à lui tout seul.
C’est désormais chose faite, et Le Chat potté (Puss in Boots, en version originale), signé Chris Miller (réalisateur de Shrek 3), sortait hier en Amérique du Nord, en attendant la France le 30 novembre puis la Belgique le 7 décembre.
Fidèle au concept qui a fait le succès de Shrek, Le Chat potté recycle à sa manière plusieurs contes en les dynamitant joyeusement. Du Chat botté de Charles Perrault raconté aux enfants, il ne reste rien. Ici, le félin est un orphelin élevé aux côtés de Humpty Dumpty, un enfant en forme d’œuf (héros d’une comptine anglaise), avec qui il part à la recherche du haricot géant qui les transportera chez... la poule aux œufs d’or. En chemin, il fera équipe avec une chatte aux yeux bleus aussi rouée que lui, Kitty Pattes de Velours (interprétée dans la version originale par l’actrice mexicaine Salma Hayek).
Fidèle à la saveur originale du Chat potté de Shrek, auquel les scénaristes avaient donné un fort accent latino, le film entier se revendique d’une esthétique hispanique : décors, musique, personnages. Une première à Hollywood, pour un film résolument grand public et commercial.
« Quand je suis arrivé aux États-Unis il y a 21 ans pour faire les Mambo Kings, quelqu’un m’a dit : “Prépare-toi à toujours jouer des rôles de crapules.” Mais en 20 ans, les choses ont beaucoup changé », déclare l’acteur. « C’est le reflet de ce qui se passe dans ce pays. Les Hispaniques sont venus aux États-Unis pour échapper à des situations politiques et sociales très difficiles dans leurs pays. Ils ont travaillé dur pour que leurs enfants aillent à l’université. Et leurs enfants sont aujourd’hui médecins, architectes, avocats, banquiers. Hollywood est le reflet de tout cela », dit-il. En tant qu’hispanique, il se déclare « très fier. C’est bon pour la diversité. Car ce film va être regardé par des enfants qui ne jugent pas les choses en ces termes (d’appartenance ethnique), observe-t-il. Ils vont voir un film dont les héros ont un très fort accent, et c’est tout. »

             (Source : AFP)
Avec ses héros latinos et son décor résolument mexicain, Le Chat potté, emmené par Antonio Banderas et Salma Hayek, consacre l’influence culturelle et économique des Hispaniques aux États-Unis et l’assimilation de leur univers par Hollywood.Tous les fans de Shrek, l’ogre pétomane des studios Dreamworks (2,9 milliards de dollars de recettes en quatre films), se souviennent du Chat...

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