Rechercher
Rechercher

Cinema- - Festival de Doha Tribeca

Jean-Jacques Annaud au pays de l’Or noir

Mardi soir, Doha, la capitale du Qatar, brillait de mille feux. En effet, la troisième édition du festival Doha Tribeca s’est ouverte avec le film « Black Gold » de Jean-Jacques Annaud, invitant les spectateurs venus de tous les coins du monde à partager cette aventure cinématographique et, par la suite, à se joindre aux manifestations culturelles qui se déroulent jusqu’au 29 octobre.

Le casting de « Black Gold » : Tahar Rahim, Mark Strong, Akin Gazi, Frieda Pinto et Jan Uddin sur le tapis rouge.(Photo Sean Gallup/Getty Images)

Cette grande fresque épique, née de la vision du producteur Tarak ben Ammar (Quinta Communications) qui a voulu réaliser ce rêve avec Jean-Jacques Annaud rencontré il y a quelques années, est située dans les années 30 au moment de la découverte du pétrole. Black Gold raconte la rivalité entre deux émirs d’Arabie et l’ascension d’un jeune prince dynamique et ouvert au monde qui va unir les tribus du royaume du désert. Cette première superproduction signée DFI, porteuse de tant de messages et de réalités, a été adaptée du roman d’aventures Arab de l’écrivain suisse Hans Ruesch. Le film réunit un casting international et est magnifié par la musique du compositeur James Horner (Avatar, Titanic...). D’Antonio Banderas à Frieda Pinto (Slumdog Millionaire), en passant par Tahar Rahim (Le Prophète) ou Mark Strong, L’Or noir (Black Gold) permet de réunir des équipes arabes, tunisiennes et qataries et de contempler les somptueuses plaines désertiques de Tunisie, lieu de tournage du film, ainsi que de certaines localisations au Qatar.
Projeté donc en première mondiale dans le théâtre en plein air du village culturel de Katara, le film est teinté d’un souffle encore plus réel avec un tapis rouge réunissant des acteurs de renommée internationale comme James Cromwell et Rob Lowe, mais aussi des artistes arabes, notamment Omar Sharif, Yousra ou Nadine Labaki.
Au cours de la conférence de presse qui s’est tenue avant la première mondiale du film, le réalisateur, entre autres, de L’Ours, Le Nom de la rose, L’Amant et Sept ans au Tibet a évoqué cette grande aventure qui a eu lieu en pleine révolution tunisienne. « De grandes questions sont soulevées dans ce film, a indiqué Tarak ben Ammar : Le pétrole a-t-il fait du mal ou non aux Arabes ? A-t-il opéré le changement nécessaire ? » C’est quoi la liberté et la libération des traditions ? La communauté arabe arrive-t-elle à s’adapter au monde contemporain ou, comme le dit le personnage de Banderas, l’arabe est-il l’esclave au banquet de l’humanité ?
Cette quête de la vérité est toujours évoquée chez Jean-Jacques Annaud qui aime puiser dans le passé des références qui soutiennent l’action présente. Tout comme dans Au nom de la rose, le réalisateur va à la recherche de la lumière qui peut faire un éclairage sur le présent.
Black Gold, présenté en ouverture du festival de Doha, s’adapte parfaitement à tous ces bouleversements qui ont lieu dans la région. Les populations arabes ne sont plus à la recherche d’un or factice, brillant, artificiel, mais d’une liberté bien vivante, dénuée de tout artifice.
Et cela, la programmation du festival de Doha la visionnaire portée par le rêve d’une jeune princesse, Sheikha al-Mayassa bint Hamad bin Khalifa al-Thani, l’a bien compris. Le programme de ces cinq jours de festivités donne la part belle aux jeunes talents arabes et leur donne la possibilité de s’exprimer sur cette belle plateforme de liberté qu’est le cinéma.
Cette grande fresque épique, née de la vision du producteur Tarak ben Ammar (Quinta Communications) qui a voulu réaliser ce rêve avec Jean-Jacques Annaud rencontré il y a quelques années, est située dans les années 30 au moment de la découverte du pétrole. Black Gold raconte la rivalité entre deux émirs d’Arabie et l’ascension d’un jeune prince dynamique et ouvert au...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut