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À La Une - États-Unis

Le mouvement « Occupons Wall Street » prend de l’ampleur

Plus de 700 personnes qui ont bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn samedi ont été brièvement interpellées, provoquant un fort soutien sur Internet et une publicité sans précédent pour le mouvement « Occupons Wall Street ».     Jessica Rinaldi/Reuters

S’inspirant à la fois des « indignés » espagnols et des révoltes du printemps arabe, le mouvement « Occupons Wall Street » a été lancé à la mi-septembre aux États-Unis. Depuis, plusieurs centaines de personnes se rassemblent chaque jour devant la Bourse de New York, sur Wall Street, à l’extrême sud de Manhattan. « Notre nation, notre espèce et notre monde sont en crise. Les États-Unis ont un rôle important à jouer pour trouver une solution, mais nous ne pouvons plus nous permettre de laisser la cupidité du capitalisme et des politiques corrompus définir la politique de notre pays », dit le manifeste du mouvement.
Samedi, la mobilisation a pris un nouveau tour. Plus de 700 personnes qui ont bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn ont été interpellées, selon la police de New York, provoquant un fort soutien sur Internet et une publicité sans précédent pour le mouvement. Seule « une minorité » de ces manifestants se trouvait encore derrière les barreaux hier, a indiqué un porte-parole de la police de New York. La plupart ont été libérés après avoir fait l’objet de citations à comparaître pour trouble à l’ordre public, selon la même source. La manifestation avait débuté dans l’après-midi dans le quartier de la finance, où campent depuis deux semaines les militants. Des centaines de personnes s’étaient ensuite dirigées vers le pont de Brooklyn, selon la police qui a précisé que la majorité des manifestants étaient restés sur le trottoir, sans incident.
Des manifestants arboraient des pancartes écrites à la main incitant à « en finir avec la Fed », la Réserve fédérale, ou s’en prenant à Goldman Sachs, grande banque d’investissement new-yorkaise mise en cause pour son rôle dans la crise des prêts hypothécaires à risque (« subprime ») qui a dégénéré en crise économique générale en 2008. Des pancartes reprenaient aussi ce qui est devenu le slogan du mouvement : « Nous sommes les 99 %. » « Nous sommes de toutes les races, tous les sexes, toutes les croyances. Nous sommes la majorité. Nous sommes les 99 %. Et nous ne voulons plus être silencieux », expliquent les militants sur leur site Web.
Plusieurs assemblées générales devaient se tenir hier et un appel à manifester a été lancé pour mercredi, indique le site Internet du mouvement, occupywallst.org. « Il fait beau sur occupywallstreet. Nous sommes forts », proclamait hier un des comptes twitter du mouvement
(@occupywallstNYC) au lendemain de la vague d’arrestations très suivie sur les réseaux sociaux. « Le mouvement Occupons Wall Street s’est intensifié, et c’est un rappel bienvenu pour les Américains en colère : le Tea Party n’est pas la seule option (...). Gardons un œil sur la place Zuccotti » où sont rassemblés les manifestants, a écrit hier l’éditorialiste Arianna Huffington, dans une référence au mouvement ultraconservateur qui se développe aux États-Unis.
(Source : AFP)
S’inspirant à la fois des « indignés » espagnols et des révoltes du printemps arabe, le mouvement « Occupons Wall Street » a été lancé à la mi-septembre aux États-Unis. Depuis, plusieurs centaines de personnes se rassemblent chaque jour devant la Bourse de New York, sur Wall Street, à l’extrême sud de Manhattan. « Notre nation, notre espèce et notre monde sont...

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