Trois jours avant le cessez-le-feu du 11 août 2006, l’aviation israélienne a largué 4 millions de bombes à sous-munitions sur le Liban-sud. Plus d’un million d'entre elles n’ont pas explosé lors de leur impact au sol. Autant d’engins de morts tapis dans des vergers, des champs, des jardins...
Depuis la fin de la guerre de l'été 2006 entre le Liban et Israël, 51 personnes, en majorité des hommes jeunes, ont été tuées par ces bombes, et 357 blessées. Pour les rescapés, la vie après leur rencontre avec ces bombes est un long et souvent douloureux parcours du combattant.
C’est pour éviter de tels drames que le Liban a accueilli, du 12 au 16 septembre, la deuxième réunion des États membres de la Convention sur les bombes à sous-munitions. La Convention, ratifiée par le Liban en 2010, entend interdire l’utilisation, la production, le stockage et le transport des bombes à sous-munitions. Jusqu'à présent, 63 États ont signé et ratifié ce document et quatre États se sont engagés à le faire suite à la réunion. Israël, les États-Unis, la Chine et la Russie n’ont pas ratifié la Convention.
Trois jours avant le cessez-le-feu du 11 août 2006, l’aviation israélienne a largué 4 millions de bombes à sous-munitions sur le Liban-sud. Plus d’un million d'entre elles n’ont pas explosé lors de leur impact au sol. Autant d’engins de morts tapis dans des vergers, des champs, des jardins...
Depuis la fin de la guerre de l'été 2006 entre le Liban et Israël, 51 personnes, en majorité des hommes jeunes, ont été tuées par ces bombes, et 357 blessées. Pour les rescapés, la vie après leur rencontre avec ces bombes est un long et souvent douloureux parcours du combattant.
C’est pour éviter de tels drames que le Liban a accueilli, du 12 au 16 septembre, la deuxième réunion des États membres de la Convention sur les bombes à sous-munitions. La Convention, ratifiée par le Liban en 2010, entend interdire...