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Liban - Texto

Du droit au bonheur

Tout compte fait, rien ne change vraiment.
Toutes les grandes promesses pompeuses dont l’ancienne opposition et actuelle majorité se targuait d’être le porte-étendard, toutes les déclarations aguicheusement sociales restent inappliquées.
L’essence ? Son prix n’a pas baissé. Ceux des produits de première necessité en ce mois de ramadan ? Ils se sont envolés à plus de 15 %. De manière gobale, les prix sont en hausse annuelle de 5,8 %.
Où est donc ce gouvernement qui se voulait le Robin des bois des citoyens ? À peine se sont-ils saisis de leur portefeuille respectif, et voilà que les ministres ont d’autres priorités, bien plus politiques et bien moins en relation avec le souci premier du citoyen lambda.
Bien sûr, le grand tapage autour du Tribunal spécial pour le Liban est compréhensif. Mais la manière dont le dossier est en train d’être traité est à mille lieux de l’efficacité judiciaire et sent à pleines narines l’intox politique. Au lieu de gaspiller de l’énergie en conférences de presse aussi spectaculaires qu’inutiles, c’est à La Haye qu’il faut se rendre et se défendre.
Non pas seulement pour marquer des points sur le plan judiciaire, mais également pour pouvoir ménager ses forces et se consacrer à la chose publique dont tant de ministres n’en finissent pas de faire l’apologie sans jamais se montrer capable de concrétiser quoi que ce soit sur le double plan socio-économique.
Il ne reste plus qu’à espérer que tout le vacarme autour du dossier du courant électrique aboutira à une issue viable. En attendant, 14 ou 8 Mars, rien ne change vraiment ni en termes de vie quotidienne, ni sur le plan du « droit au bonheur ». Un concept que la déclaration d’indépendance des États-Unis prônait déjà en... 1776. Thomas Jefferson en connaissait un chapitre lorsqu’il était question de nature humaine.
À mille lieues de ce concept, et bien des siècles plus tard, les Libanais restent plongés dans le noir, dans tous les sens du terme.
Tout compte fait, rien ne change vraiment.Toutes les grandes promesses pompeuses dont l’ancienne opposition et actuelle majorité se targuait d’être le porte-étendard, toutes les déclarations aguicheusement sociales restent inappliquées.L’essence ? Son prix n’a pas baissé. Ceux des produits de première necessité en ce mois de ramadan ? Ils se sont envolés à plus de 15 %. De...
commentaires (2)

- Madame Lélia Mezher, entre 8 et 14 Mars, la boussole est déboussolée. Anastase Tsiris

Anastase Tsiris

05 h 35, le 25 août 2011

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Commentaires (2)

  • - Madame Lélia Mezher, entre 8 et 14 Mars, la boussole est déboussolée. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    05 h 35, le 25 août 2011

  • Triste realite. Que se soit les huit ou quatorze marsistes, depuis le debut de la formation de ces 2 clans de malheur pour le Liban, ils se tiraillent et se chamaillent sans cesse pour leurs seuls interets, envoyant paitre le peuple! la preuve tel que vous le mentionnez: l'essence et les produits de premiere necessite ont encore flambes en ce mois de Ramadan, manque d'electricite et d'eau, ajoutez a cela l'insecurite sur tous les plans... Tout cela n'est guere dans leurs priorites. Et la population aveuglee et pauperisee, continue encore de les applaudir. Bravo Libanais, restez comme vous etes ne changez surtout pas!

    Jad Obeid

    03 h 33, le 25 août 2011

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