Cette majorité silencieuse qui se laisse écraser par l’adversité offre un spectacle affligeant et prouve encore une fois que le Libanais ne se sent pas responsable sérieusement de tous les maux qui accablent son beau pays.
Avoir été pendant des années le pays de paix et d’amour, le pays de la joie de vivre, le pays du lait et du miel dont parle la Bible et de se sentir tout d’un coup placé au ban de la communauté internationale, voir le doigt inquisiteur d’un tribunal international désigner 4 inculpés présumés dans l’assassinat d’un homme de l’envergure de Rafic Hariri, et un chef de milice s’exprimer clairement à la télévision, en provoquant les décisions internationales par un « ni dans 3 jours, ni 3 mois, ni 300 années » est un acte de guerre qui, dans d’autres pays civilisés, entraînerait l’accusation de complicité de ceux qui couvent les assassins présumés.
Devant cette situation conflictuelle, la réaction de notre gouvernement est aberrante, incompréhensible. Paralyser toutes les possibilités d’un pays, économiquement et matériellement, pour empêcher 4 assassins présumés de passer devant un tribunal est un acte de guerre insensé et laisse craindre le début d’un conflit interne qui va s’éterniser.
Nous demandons instamment aux présidents Sleiman, Berry et Mikati de régler le problème au plus tôt. La seule solution, c’est d’obliger le parti de Dieu à livrer les présumés coupables, à leur assurer la présence de bons avocats et à suivre la bonne procédure dans la légalité normale, qui doit être la seule politique du Liban.
Sauvez le Liban au plus vite.
Raymond NAHAS
Avoir été pendant des années le pays de paix et d’amour, le pays de la joie de vivre, le pays du lait et du miel dont parle la Bible et de se sentir tout d’un coup placé au ban de la communauté internationale, voir le doigt inquisiteur d’un tribunal international désigner 4 inculpés présumés dans l’assassinat d’un homme de l’envergure de Rafic Hariri, et un chef de milice s’exprimer clairement à la télévision, en provoquant les décisions internationales par un « ni dans 3 jours, ni 3 mois, ni 300 années » est un acte de guerre qui, dans d’autres pays civilisés, entraînerait l’accusation de complicité de ceux qui couvent les assassins présumés.
Devant cette situation conflictuelle, la réaction de notre gouvernement est aberrante, incompréhensible. Paralyser toutes les possibilités d’un pays, économiquement et matériellement, pour empêcher 4 assassins présumés de passer devant un tribunal est un acte de guerre insensé et laisse craindre le début d’un conflit interne qui va s’éterniser.
Nous demandons instamment aux présidents Sleiman, Berry et Mikati de régler le problème au plus tôt. La seule solution, c’est d’obliger le parti de Dieu à livrer les présumés coupables, à leur assurer la présence de bons avocats et à suivre la bonne procédure dans la légalité normale, qui doit être la seule politique du Liban.
Sauvez le Liban au plus vite.
Raymond NAHAS
Cette majorité silencieuse qui se laisse écraser par l’adversité offre un spectacle affligeant et prouve encore une fois que le Libanais ne se sent pas responsable sérieusement de tous les maux qui accablent son beau pays.Avoir été pendant des années le pays de paix et d’amour, le pays de la joie de vivre, le pays du lait et du miel dont parle la Bible et de se sentir tout...
commentaires (1)
Je rebondis sur ce papier pour ajouter que ce comportement n'est qu'une résultante de la toute puissance illégale d'une milice qui déteint sur l'Exécutif libanais, sur la politique adoptée par le nouveau gouvernement et donc sur notre quotidien. Qu'il s'agisse des quatre présumés inculpés ou des événements survenus ces derniers jours à l'encontre de la liberté d'expression, il n'y a rien d'étonnant dans la mesure où la toute puissance accompagnée de menaces permet toutes les dérives. Le désarmement du Hezbollah et de toutes les factions armées sur le territoire est le premier sujet qu'il faut traiter aujourd'hui au Liban. Tous les autres problèmes, quels qu'ils soient et aussi importants soient-ils, se présenteront alors sous un tout autre aspect, bien plus accessibles dans un état d'esprit complètement différent.
Robert Malek
05 h 21, le 21 juillet 2011