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Économie

Les banques allemandes font une ébauche de geste envers la Grèce

Les banques allemandes ont fait hier l’ébauche d’un geste envers la Grèce en s’engageant à prolonger une partie de leurs crédits, a annoncé le ministre des Finances Wolfgang Schäuble, mais modalités et ampleur de cet engagement font toujours l’objet d’âpres négociations.
L’accord préliminaire trouvé entre les banques et le ministère allemand des Finances verra les banques privées prolonger « dans la mesure des possibilités économiques et juridiques » tout ou partie des créances qu’elles détiennent sur la Grèce d’ici à 2014, selon un document distribué par les représentants de la finance allemande, hier.
M. Schäuble a fait part de sa « gratitude » envers les banques, tout en reconnaissant que le plan proposé n’était qu’une ébauche, lors d’une conférence de presse commune avec le patron de la première banque allemande Deutsche Bank, Josef Ackermann.
La déclaration des banques – qui ne fait pas apparaître les noms de ses signataires – précise bien que les instituts allemands ne s’engageront que « dans la mesure où d’autres investisseurs importants, surtout de la zone euro, fournissent aussi un effort dans le cadre d’un processus européen contraignant et vérifiable ».
D’autres discussions d’ici à dimanche doivent fixer les montants réels que les banques vont réinvestir dans la dette grecque.
Les investisseurs privés allemands ont en portefeuille un total de 10 milliards d’euros d’obligations souveraines grecques, la majorité des engagements à long terme. Seuls 2 milliards d’euros expirent d’ici à 2014.
Les sociétés de défaisance qui gèrent des actifs toxiques hérités de la crise financière (les « bad banks »), dont certaines sont contrôlées pour tout ou partie par l’État fédéral, sont, elles, exposées à hauteur de 1,2 milliard d’euros à des titres de maturité d’ici à 2014.
Au total, si ces banques réinvestissent automatiquement la totalité des fonds qu’elles percevront quand leurs obligations arriveront à échéance dans les prochaines années, ce seraient donc 3,2 milliards d’euros dont le secteur privé allemand soulagerait Athènes.
©AFP
Les banques allemandes ont fait hier l’ébauche d’un geste envers la Grèce en s’engageant à prolonger une partie de leurs crédits, a annoncé le ministre des Finances Wolfgang Schäuble, mais modalités et ampleur de cet engagement font toujours l’objet d’âpres négociations.L’accord préliminaire trouvé entre les banques et le ministère allemand des Finances verra les banques...

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