Les Européens s’apprêtaient à donner une bouffée d’oxygène à la Grèce menacée de faillite, en débloquant des prêts lui permettant de passer l’été, avant un plan d’aide à plus long terme dont ils espèrent que la promesse suffira à rassurer les marchés.
La Commission européenne l’a assuré : les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), réunis à Luxembourg et de nouveau ce matin, vont entériner le versement début juillet de 8,7 milliards d’euros à Athènes. C’est leur part d’une des tranches des 110 milliards d’euros de prêts sur trois ans promis l’an dernier au pays en crise, lors d’un premier plan de sauvetage avec le Fonds monétaire international.
Ce dernier a également ouvert la porte au versement de sa part, 3,3 milliards, conditionnant toutefois son soutien « à l’adoption des réformes de politique économique ».
Le Parlement grec doit voter dans les prochains jours une série de très impopulaires mesures d’austérité et des privatisations.
Le Premier ministre George Papandréou, confronté à une fronde dans son parti, a dû remanier son gouvernement. Il a réclamé hier un « accord national » des partis politiques face à la crise et un vote de confiance des députés à un « moment crucial » pour le pays, à l’ouverture d’un débat sur le sujet au Parlement.
Le versement des 12 milliards d’euros de prêts est le plus urgent pour permettre à la Grèce, toujours asphyxiée par sa dette, de respirer jusqu’à septembre.
Les besoins sont chiffrés à une centaine de milliards d’euros jusque fin 2014, à répartir entre de nouveaux prêts, des privatisations et une participation des banques et autres détenteurs privés de dette grecque.
(Source : AFP)
La Commission européenne l’a assuré : les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), réunis à Luxembourg et de nouveau ce matin, vont entériner le versement début juillet de 8,7 milliards d’euros à Athènes. C’est leur part d’une des tranches des 110 milliards d’euros de prêts sur trois ans promis l’an dernier au pays en crise, lors d’un premier plan de sauvetage avec le Fonds monétaire international.
Ce dernier a également ouvert la porte au versement de sa part, 3,3 milliards, conditionnant toutefois son soutien « à l’adoption des réformes de politique économique ».
Le Parlement grec doit voter dans les prochains jours une série de très impopulaires mesures d’austérité et des privatisations.
Le Premier ministre George Papandréou, confronté à une fronde dans son parti, a dû remanier son gouvernement. Il a réclamé hier un « accord national » des partis politiques face à la crise et un vote de confiance des députés à un « moment crucial » pour le pays, à l’ouverture d’un débat sur le sujet au Parlement.
Le versement des 12 milliards d’euros de prêts est le plus urgent pour permettre à la Grèce, toujours asphyxiée par sa dette, de respirer jusqu’à septembre.
Les besoins sont chiffrés à une centaine de milliards d’euros jusque fin 2014, à répartir entre de nouveaux prêts, des privatisations et une participation des banques et autres détenteurs privés de dette grecque.
(Source : AFP)
Les Européens s’apprêtaient à donner une bouffée d’oxygène à la Grèce menacée de faillite, en débloquant des prêts lui permettant de passer l’été, avant un plan d’aide à plus long terme dont ils espèrent que la promesse suffira à rassurer les marchés.La Commission européenne l’a assuré : les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), réunis à Luxembourg et...
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