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Actualités - Nucléaire

Damas mis par les Occidentaux sur la sellette à l'AIEA

Les pays occidentaux veulent sanctionner la Syrie, soupçonnée d'activité nucléaire illicite, en proposant à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), réunie à partir de lundi à Vienne, de saisir le conseil de sécurité de l'ONU.

Le directeur général de l'AIEA, le Japonais Yukiya Amano, a publié la semaine dernière deux rapports sur l'avancement de ces enquêtes, selon lesquels Téhéran et Damas bloquent les investigations./

Comme cela est devenu une habitude, les 35 membres du conseil des gouverneurs vont de nouveau se focaliser sur les programmes nucléaires controversés de l'Iran et de la Syrie, qui durent depuis des années.
Le directeur général de l'AIEA, le Japonais Yukiya Amano, a publié la semaine dernière deux rapports sur l'avancement de ces enquêtes, selon lesquels Téhéran et Damas bloquent les investigations.
L'Iran continue de stocker de l'uranium faiblement enrichi, malgré une série de sanctions de l'ONU, et refuse de collaborer quant au présumé caractère militaire, selon les pays occidentaux, de son programme nucléaire.
Damas, accusé d'avoir construit un réacteur nucléaire non-déclaré dans une zone désertique, n'a pas donné accès aux inspecteurs de l'AIEA aux sites, données ou personnes qui pourraient les aider à clarifier cette question.
Et, pour la première fois, l'AIEA a officiellement estimé que le site dans le désert syrien, Dair Alzour (Al Kibar), détruit par l'aviation israélienne en septembre 2007, était "très probablement" un réacteur nucléaire.
Les États-Unis, soutenus notamment par Londres et Paris, pointent du doigt le non-respect des engagements internationaux de la Syrie et veulent saisir le conseil de sécurité de l'ONU: une résolution contre Damas serait, selon Washington, "cruciale pour préserver la crédibilité de l'AIEA et les accords de garantie", selon une lettre adressée aux autres États membres.
La grande inconnue reste les positions de la Russie et de la Chine, alors que la Syrie s'est engagée à "coopérer pleinement", lors d'une réunion la semaine passée avec des représentants de l'AIEA.
Sous la menace d'une saisine de l'ONU et de sanctions, Damas, in extremis, s'est dit prêt à poursuivre les discussions après la réunion du conseil des gouverneurs, une proposition jugée "dilatoire" par les Occidentaux.
Comme cela est devenu une habitude, les 35 membres du conseil des gouverneurs vont de nouveau se focaliser sur les programmes nucléaires controversés de l'Iran et de la Syrie, qui durent depuis des années.Le directeur général de l'AIEA, le Japonais Yukiya Amano, a publié la semaine dernière deux rapports sur l'avancement de ces enquêtes, selon lesquels Téhéran et Damas bloquent les...