À plein gaz

Fast Five
de Justin Lin

Avec Vin Diesel
et Paul Walker.

Cent trente minutes d'action continue, de bolides vrombissants, d'amour, de sensations fortes et de poursuites incroyables. Voilà ce qu'il y a au programme de ce Fast and Furious, édition numéro 5 et baptisée à bon escient Fast Five. Les moins accros à ce film d'action, qui réunit depuis quelques années une poignée d'irréductibles à gros muscles, peuvent devenir des adhérents (j'avoue que j'en fais partie).
Vin Diesel, Paul Walker et Jordana Brewster reviennent dans leurs rôles de Dom, Brian et Mia. Ayant permis à Dom d'échapper à une sentence de vingt-cinq ans d'emprisonnement, voilà le trio à Rio tentant de réaliser un travail commandité. Ils vont vite s'apercevoir que les commanditaires ne sont pas vraiment honnêtes. Pour s'attaquer au parrain de la drogue, Dominic Toretto doit faire appel à une bande d'amis. Il y a Tej (Chris Bridges, connu sous son nom de rappeur, Ludacris), Roman (Tyrese Gibson), le duo formé de Leo (Tego Calderon) et Santos (Don Omar), Han (Sung Kang), ainsi que la belle Elena (Gal Gadot). Mais il y a aussi Luke Hobbs (Dwayne Johnson), un agent américain qui va, en compagnie de Gisele (Elsa Pataky), se lancer à la poursuite de ce petit monde. Entre l'équipe de Reyes le mafieux et celle de Hobbs, Dom et ses copains auront fort à faire pour rester en vie.
Au menu, poursuites sur les toits des favelas et autres attractions diverses dans un film où l'on ne s'ennuie pas une seconde. Autre point en faveur de ce long-métrage, c'est qu'il annonce la couleur et qu'il la défend bien.


Water for
Elephants,
de Francis Lawrence

Avec Robert Pattinson
et Reese Witherspoon.


Robert Pattinson le vampire a laissé le monde des chauve-souris pour s'occuper d'éléphants dans un cirque. Mais outre ces activités, Jacob, ce jeune homme au regard de braise, n'a d'yeux que pour la femme de son patron. Ce qui ne présage rien de bon, car celui-ci est du genre violent. Pour cette histoire d'amour triangulaire sur fond de cirque et avec une éléphante attachante comme un cœur, le réalisateur de I am Legend reprend la recette des couples maudits, comme Moulin rouge, Titanic ou Gone with the Wind, et adapte le roman de Sara Gruen. Certes, l'histoire est à l'eau de rose mais les romances sont ainsi faites et le personnage perfide de Christoph Waltz vient redonner de la tension aux rapports du couple. Un film qui ne manque pas de charme, mais destiné davantage à séduire le public féminin. Cela fait longtemps d'ailleurs (depuis La Strada ou Trapèze, avec Burt Lancaster), qu'un réalisateur ne s'est pas attaqué au monde du cirque.

Something
Borrowed
de Luke Greenfield

Avec Kate Hudson
et John Krasinski.


Si un jour par hasard vous vous retrouvez au lit après une cuite avec le fiancé de votre meilleure amie, lui mentiriez-vous pour sauver votre amitié ou préféreriez-vous lui dire toute la vérité car votre amitié est basée sur du béton et que rien n'altérera cette bâtisse solide construite au fil des ans ? Voilà une de ces questions ridicules que pose le film. Une de ces situations spécialement fabriquées pour ados et dont les adultes se fichent éperdument.
Plus encore, ce Something Borrowed est une de ces œuvres qui, si vous entrez en salle une demi-heure avant la fin du film, vous arrivez sans aucun problème à comprendre le reste de l'action que vous avez raté. C'est vous dire.
Something Borrowed est la énième tentative de raviver la comédie romantique américaine, mais en vain. Les caractères manquent de consistance et, franchement, on n'a plus envie de voir Kate Hudson qui traîne de film en film son répertoire de simagrées. Sa mère Goldie Hawn, avouons-le, était plus sympathique dans le genre.