Un rendez-vous qui s'ouvrira, demain mercredi 27 avril, par un concert-spectacle au Music Hall* et se poursuivra jusqu'au 1er mai, avec des milongas (soirées dansantes ouvertes à tous), à partir du 28 avril, à l'hôtel Saint-Georges ainsi que trois journées d'ateliers de danse (les 29 et 30 avril et le 1er mai) au West Hall de l'AUB.
Têtes d'affiches internationales
«Les ateliers animés par de célèbres danseurs professionnels, comme les Argentins Miguel Angel Zotto, Rodrigo Rufino et Géraldine Rojas, sont répartis sur quatre niveaux, allant du "novice", c'est-à-dire pour ceux qui n'ont jamais pris un seul cours de tango de leur vie, au niveau le plus avancé», indique Mazen Kiwan, qui n'est pas peu fier d'avoir réussi à attirer les «têtes d'affiche» précitées à Beyrouth. «Miguel Angel Zotto a récemment été élu par un vote populaire argentin parmi les 3 meilleurs danseurs au monde de tango. Rodrigo Rufino est l'un des plus fameux professeurs de cette danse. Et Géraldine Rojas est considérée comme la muse du tango argentin, qu'elle représente d'ailleurs, aussi, au cinéma dans des films internationaux dont les plus connus sont, notamment, Assasination Tango de Robert Duval et Je ne suis pas là pour être aimé, de Stéphane Brizé.»
Parmi les «pointures» de cette saison, Mazen Kiwan signale aussi la présence du bandonéoniste uruguayen José-Luis Betancor, de l'orchestre Silencio. Cette formation renommée de tango argentin, fondée et dirigée par le pianiste Roger Hélou (aux évidentes origines libanaises) et désormais bien connue des aficionados libanais, accompagnera, en quartette cette fois, les danseurs sur scène.
Les milongas et classes de danses, quant à elles, seront animées par des DJ spécialisés venus d'Argentine, d'Italie, de Roumanie, mais aussi des États-Unis.
Comment le responsable du Festival du Tango de Beyrouth explique-t-il l'engouement international, notamment chez les jeunes, pour cette danse de salon, jugée il y a quelques années encore comme totalement désuète? «Après les années féministes et les revendications égalitaires, je pense qu'il y a une tendance qui s'exprime par l'acceptation des femmes de leur sensualité et des hommes de leur virilité. On assiste à une sorte de réconciliation des deux sexes à laquelle le tango offre un espace idéal.» Un espace qui s'étend désormais de Buenos Aires à Berlin, en passant par Istanbul, Copenhague, Turin, pour ne citer que les plus fameuses des «nouvelles capitales» de cette danse inscrite, depuis 2009, au patrimoine mondial immatériel de l'Unesco. Et depuis la même année au calendrier des rendez-vous annuels de ses aficionados à Beyrouth.
* Billets en vente au Virgin Megastore. Tél. : 01/999666. Informations au 01/511894 ou sur le site suivant :
www.tangolebanon.com
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