Kaouk réclame le jugement des « détracteurs de la Résistance »

Le responsable du Hezbollah au Sud Nabil Kaouk s'est fondé sur les rapports de WikiLeaks pour réclamer le jugement de « ceux qui ont comploté contre la Résistance ».
Dans un discours qu'il a prononcé au cours de la cérémonie inaugurale d'une foire du livre à Bint Jbeil, il a indiqué que « les scandales de WikiLeaks ont mis en relief la présence d'un réseau de faux témoins au sein de l'autre groupe », en allusion au 14 Mars. « Ces derniers, a-t-il accusé, prétendaient être aux côtés de la Résistance au sein de l'alliance quadripartite, mais WikiLeaks a prouvé qu'ils complotaient en réalité contre elle. »
Assurant que ce réseau a été « mis à échec et ne sera plus jamais au pouvoir parce que le sort du pays ne peut pas lui être confié », Nabil Kaouk a indiqué que « le peuple de la Résistance n'accepte plus que la période consécutive à WikiLeaks soit pareille à la période antérieure ». « Il exige, a-t-il ajouté, un jugement de ceux qui ont comploté contre la Résistance et dont les mains sont tachées du sang des martyrs de la guerre de juillet 2006. Ceux-là ont voulu que le pouvoir soit une plate-forme à partir de laquelle ils pouvaient poignarder la Résistance et la Syrie dans le dos. Le complot est le même. »
Poursuivant sa diatribe contre la nouvelle opposition, le responsable du Hezbollah a estimé que « celle-ci a voulu être un instrument du projet américain visant la Résistance et la Syrie ». « Rien n'a changé entre 2005 et aujourd'hui. Les racines du complot restent les mêmes, mais les masques sont tombés. (....) Le changement de pouvoir que la nouvelle majorité a réussi à opérer représente une réalisation nationale, parce qu'il a permis d'éloigner les mains tachés du sang des victimes de 2006 », a-t-il insisté.
Selon Nabil Kaouk, « le complot du 14 Mars dépasse l'agressivité et les espoirs israéliens et américains en juillet 2006 ». « Israël voulait mettre fin à cette guerre, mais eux voulaient qu'ils la poursuivent », a-t-il encore accusé.