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Économie - Automobile

Affaire Renault : Pélata s’en va

Le numéro deux de Renault, Patrick Pélata. Éric Feferberg/AFP

Le groupe automobile français Renault a annoncé hier plusieurs mesures pour tenter de liquider le scandale de la fausse affaire d'espionnage, dont la démission du numéro deux Patrick Pélata, le départ de plusieurs dirigeants et un accord pour indemniser les cadres licenciés à tort.
« Patrick Pélata, directeur général délégué aux opérations de Renault, ayant pris connaissance du rapport d'audit, a demandé à être relevé de ses fonctions. Cette demande a été acceptée », a annoncé le constructeur dans un communiqué diffusé à l'issue d'un conseil d'administration extraordinaire. « Il continuera à gérer les affaires opérationnelles courantes jusqu'à son départ de Renault. Il se verra alors proposer d'autres fonctions au sein du groupe constitué par l'alliance Renault-Nissan », poursuit le groupe, ébranlé depuis janvier par ce scandale.
Le nom du remplaçant de M. Pélata n'a pas été dévoilé.
Trois responsables de la sécurité du groupe seront, eux, débarqués. Il s'agit de « Rémy Pagnie, directeur de la protection et sécurité du groupe ainsi que de ses deux collaborateurs, MM. Dominique Gevrey et Marc Tixador ». M. Gevrey est mis en examen pour escroquerie et incarcéré depuis le 13 mars dans cette affaire. Trois autres dirigeants sont relevés de leurs fonctions « dans l'attente des discussions quant à leur avenir » : Jean-Yves Coudriou, directeur des cadres dirigeants, Christian Husson, directeur juridique, et la secrétaire générale, Laurence Dors, selon le communiqué.
Enfin, « Renault est parvenu à un accord de principe avec MM. Michel Balthazard, Matthieu Tenenbaum et Bertrand Rochette », les trois cadres licenciés à tort dans cette affaire. Ils avaient été suspectés de fournir des secrets industriels sur les projets de voiture électrique à une puissance étrangère. Un autre cadre licencié en 2009 dans des circonstances similaires, Philippe Clogenson, sera aussi indemnisé et réintégrera le groupe en qualité de directeur du « business development » de Renault Consulting.
(Source : AFP)
Le groupe automobile français Renault a annoncé hier plusieurs mesures pour tenter de liquider le scandale de la fausse affaire d'espionnage, dont la démission du numéro deux Patrick Pélata, le départ de plusieurs dirigeants et un accord pour indemniser les cadres licenciés à tort.« Patrick Pélata, directeur général délégué aux opérations de Renault, ayant pris connaissance du...
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