Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

Souvenirs de l’amour maternel

Sylvain THOMAS
Souvenons-nous du temps passé, de ces heures lentes et attentives lorsque notre mère était toujours présente. Souvenons-vous de toutes ces histoires quelle a inventées 
et racontées pour nous au cours de délicieuses soirées ou pour nous bercer au lit ; de ces milliers de découpages ; de tous ces dessins ; de toutes ces tentatives culinaires et de tous ces petits chemins et voyages que nous avons empruntés pour regarder le monde et les gens tout autour de nous.
Elle nous faisait confiance. Elle ne nous considérait pas comme des enfants à elle, mais comme des êtres humains passionnants, petits esprits libres en puissance. Souvenons-vous que nous n'aimions pas l'autorité et qu'elle avait demandé solennellement de ne pas faire de (trop grosses) bêtises, car elle n'aimait pas nous gronder. Elle pensait qu'il fallait garder notre énergie pour des choses plus intéressantes.
Souvenons-nous que sa phrase préférée était : « Ce n'est pas grave. » Qu'elle l'a répétée sans cesse. Oui, il y a quelque chose qu'il faut garder précieusement en nous : cette petite phrase qui nous permettait toujours de mettre un pied devant l'autre et de continuer notre tâche journalière à l'école, durant les vacances, à la maison et avec nos copains et amis voisins.
Souvenons-nous aussi de tout ce qui n'allait pas chez elle, que ce n'était pas toujours facile d'avoir une maman qui gagnait sa vie en enseignant car il y a d'autres métiers beaucoup plus reposants. Souvenons-nous des beaux jours et des tristes petits incidents et oublions aussi.
Il n'y a pas que l'enfance dans la vie, l'adolescence va suivre puis viendra ensuite la maturité où il faudra s'affirmer et décrocher des diplômes pour pouvoir trouver un travail puis se caser en fondant, à notre tour, une famille. Puis faire prendre le relais à notre épouse en lui confiant le rôle d'une mère, tout en lui rappelant comment nous avons été éduqués car il faudra en prendre et en laisser, mais ne pas s'inquiéter et faire confiance, le cœur d'une mère étant et restant toujours un cœur tendre, tolérant, clément et bienveillant.
Pour toutes les raisons invoquées, tes trois enfants se donnent la main en chaîne et t'entourent en te disant : « Bonne fête, maman ; longue vie maman ! »

Sylvain THOMAS
Souvenons-nous du temps passé, de ces heures lentes et attentives lorsque notre mère était toujours présente. Souvenons-vous de toutes ces histoires quelle a inventées 
et racontées pour nous au cours de délicieuses soirées ou pour nous bercer au lit ; de ces milliers de découpages ; de tous ces dessins ; de toutes ces tentatives culinaires et de tous ces petits chemins et...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut