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Économie - Marché de l’immobilier

Le créneau des très petites surfaces encore marginal

Fin 2010, Beyrouth municipe comptait plus de 350 projets résidentiels en construction, dont 12 seulement proposaient des appartements avec des surfaces inférieures à 100 m2. Le constat est simple : les promoteurs sont encore frileux de proposer des unités d'une chambre à coucher. Pourtant, la demande existe. Elle n'est pas considérable mais de plus en plus de Libanais s'intéressent à ce type de logement.
Pour les promoteurs et les architectes, proposer des appartements de 70 à 100 m2 est un défi. Avec la nouvelle loi libanaise de métrage qui englobe les espaces communs (cage d'escalier et d'ascenseur, couloir), l'épaisseur des murs, les gaines, les bacs à fleurs, il reste peu d'espaces « utilisables » et habitables. Acheter un 80 m2 à Beyrouth correspond à moins 50 m2 (loi Carrez) en France. Généralement, les logements se composent de 5 unités : une réception avec une cuisine ouverte dite à l'américaine, une toilette pour les invités, une chambre à coucher, une salle de bains et un balcon qui sera à coup sûr vitré.
À ce jour, les projets se trouvent principalement dans des secteurs dits « populaires » comme Basta, Bourj Abi Haidar et Tarik Jdidé. Les prix de vente pouvant aller de 150 000 à 250 000 dollars. Néanmoins, une minorité de ce type d'appartements est disponible dans des quartiers plus hauts de gamme comme Saïfi, Furn el-Hayek, Ras Beyrouth et Sassine. Dans ces cas, les tarifs affichés sont plus élevés. La valeur moyenne d'un studio ou d'un logement se situe, dans ce cas, aux alentours de 425 000 dollars pour un 100 m2. Toutefois en fonction des étages et des surfaces, il est encore possible de trouver des 75 ou des 90 m2 à 350 000 dollars.
Ce type de produits cible une clientèle très spécifique, consciente que vivre dans moins de 100 m2 est sans doute provisoire avant un éventuel mariage ou naissance. Par exemple des jeunes couples, des célibataires désireux de quitter le cocon familial, des étudiants fortunés qui recherchent un studio proche de leur université, ou même des personnes divorcées sans enfant. Une fois à l'étroit, ces personnes auront tout le temps de revendre leur bien et acquérir un logement plus vaste.
Toutefois, les investisseurs à la recherche d'un bon placement locatif ne devraient pas négliger ces appartements. Une fois équipés et meublés de manière fonctionnelle, ces appartements peuvent séduire facilement des Occidentaux en mission pour 2 à 3 ans à Beyrouth ou des expatriés libanais. Louer ce type de produits reviendrait moins cher que de louer une chambre dans un hôtel.
Si ces logements inférieurs à 100 m2 sont courants dans les grandes capitales européennes, le concept est encore ignoré à Beyrouth surtout dans les nouveaux projets, sans doute à tort, étant donné une demande croissante et un manque actuel de disponibilité.

En coopération avec : ramco
Tél.: 01-349910
Fin 2010, Beyrouth municipe comptait plus de 350 projets résidentiels en construction, dont 12 seulement proposaient des appartements avec des surfaces inférieures à 100 m2. Le constat est simple : les promoteurs sont encore frileux de proposer des unités d'une chambre à coucher. Pourtant, la demande existe. Elle n'est pas considérable mais de plus en plus de Libanais s'intéressent à ce...
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