Un influent institut d'études britannique a appelé hier le gouvernement à reporter certaines mesures d'austérité pour préserver la croissance, ajoutant ainsi sa voix aux critiques de plus en plus nombreuses sur la stratégie du Premier ministre conservateur, David Cameron.
Dans son rapport annuel sur l'économie britannique, l'Institut national pour la recherche économique et sociale (NIESR) a estimé que le gouvernement devrait revoir son programme de coupes budgétaires, alors que l'économie s'est contractée à la surprise générale de 0,5 % au dernier trimestre 2010. « Il y a un moyen d'encourager la reprise en reportant au moins une partie du programme d'austérité », écrit le NIESR, un centre de réflexion économique indépendant aux avis respectés. Faute d'un tel report, le Royaume-Uni enregistrera en 2011 une « croissance sans éclat » de 1,5 %, contre une prévision officielle de 2,1 %, a prévenu l'Institut.
S'adressant à la presse, le porte-parole du NIESR, Ray Barrell, a estimé que le gouvernement avait l'opportunité de faire marche arrière lors de la présentation du prochain budget, le 23 mars. « Certaines coupes ne seront sans doute tout simplement pas réalisables dans le calendrier prévu par le gouvernement », a-t-il dit, en jugeant plus sage « de laisser un peu plus de temps au processus ». Ne rien changer « risque seulement de faire encore empirer les choses », a-t-il ajouté.
Le gouvernement a annoncé en octobre un programme d'économies sans précédent de plus 90 milliards d'euros d'ici à 2015. Réagissant au rapport, un porte-parole du Premier ministre a réaffirmé que ce dernier n'avait pas l'intention de changer de stratégie, la lutte contre les déficits ayant été érigée au rang de priorité absolue. Face aux signes de faiblesse de plus en plus marqués de l'économie britannique, les milieux patronaux ont commencé eux aussi à réclamer une politique plus pragmatique. En quittant son poste, le patron des patrons britanniques, Richard Lambert, avait fait sensation la semaine dernière en fustigeant les choix de M. Cameron. Il avait alors reproché au Premier ministre d'avoir « échoué à présenter une vision d'ensemble pour l'économie britannique », et de s'être contenté de « promesses » sans résultats.
Dans son rapport annuel sur l'économie britannique, l'Institut national pour la recherche économique et sociale (NIESR) a estimé que le gouvernement devrait revoir son programme de coupes budgétaires, alors que l'économie s'est contractée à la surprise générale de 0,5 % au dernier trimestre 2010. « Il y a un moyen d'encourager la reprise en reportant au moins une partie du programme d'austérité », écrit le NIESR, un centre de réflexion économique indépendant aux avis respectés. Faute d'un tel report, le Royaume-Uni enregistrera en 2011 une « croissance sans éclat » de 1,5 %, contre une prévision officielle de 2,1 %, a prévenu l'Institut.
S'adressant à la presse, le porte-parole du NIESR, Ray Barrell, a estimé que le gouvernement avait l'opportunité de faire marche arrière lors de la présentation du prochain budget, le 23 mars. « Certaines coupes ne seront sans doute tout simplement pas réalisables dans le calendrier prévu par le gouvernement », a-t-il dit, en jugeant plus sage « de laisser un peu plus de temps au processus ». Ne rien changer « risque seulement de faire encore empirer les choses », a-t-il ajouté.
Le gouvernement a annoncé en octobre un programme d'économies sans précédent de plus 90 milliards d'euros d'ici à 2015. Réagissant au rapport, un porte-parole du Premier ministre a réaffirmé que ce dernier n'avait pas l'intention de changer de stratégie, la lutte contre les déficits ayant été érigée au rang de priorité absolue. Face aux signes de faiblesse de plus en plus marqués de l'économie britannique, les milieux patronaux ont commencé eux aussi à réclamer une politique plus pragmatique. En quittant son poste, le patron des patrons britanniques, Richard Lambert, avait fait sensation la semaine dernière en fustigeant les choix de M. Cameron. Il avait alors reproché au Premier ministre d'avoir « échoué à présenter une vision d'ensemble pour l'économie britannique », et de s'être contenté de « promesses » sans résultats.
Un influent institut d'études britannique a appelé hier le gouvernement à reporter certaines mesures d'austérité pour préserver la croissance, ajoutant ainsi sa voix aux critiques de plus en plus nombreuses sur la stratégie du Premier ministre conservateur, David Cameron.Dans son rapport annuel sur l'économie britannique, l'Institut national pour la recherche économique et sociale...