Rechercher
Rechercher

Économie - Médias

EMI passe dans l’escarcelle de Citi, 65 % de la dette effacée

Le groupe d'édition musicale EMI a annoncé hier qu'il était désormais la propriété à 100 % de la banque américaine Citigroup, son principal créancier qui a effacé 65 % de sa dette après avoir acquis son capital. « La recapitalisation d'EMI par Citi est une avancée extrêmement positive pour la société », s'est félicité le directeur général de la maison de disques Roger Faxon, cité dans un communiqué. « Cela nous a donné l'un des bilans les plus solides du secteur, avec un niveau d'endettement modeste et d'importantes liquidités », a ajouté M. Faxon, se disant « confiant » sur la poursuite des opérations.
Ce changement de propriétaire pour EMI intervient près de trois mois après un verdict défavorable à son ancien propriétaire, le fonds d'investissement britannique Terra Firma, rendu à New York. Terra Firma avait porté plainte fin 2009 contre Citigroup, l'accusant de lui avoir fait payer trop cher EMI (6 milliards d'euros en 2007), en lui faisant croire qu'il y avait d'autres parties intéressées. Il accusait également Citigroup de faire obstacle à son plan de restructuration de la dette d'EMI. Le jury avait estimé que Terra Firma n'avait pas été en mesure de prouver que Citigroup ait représenté « une interférence délictueuse » dans la transaction du rachat d'EMI, ni que la banque ait « commis des fraudes en dissimulant ou en ou faisant une représentation trompeuse » d'EMI et de sa propre situation.
La dette d'EMI, la maison de disques des Beatles et de Pink Floyd, a été ramenée d'environ 3,4 à 1,2 milliard de livres sterling, selon la maison de disques.
Le groupe d'édition musicale EMI a annoncé hier qu'il était désormais la propriété à 100 % de la banque américaine Citigroup, son principal créancier qui a effacé 65 % de sa dette après avoir acquis son capital. « La recapitalisation d'EMI par Citi est une avancée extrêmement positive pour la société », s'est félicité le directeur général de la maison de disques Roger...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut