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Économie - Liban - Banques

Séminaire sur la gestion des relations internationales au sein des banques centrales

Un séminaire de deux jours sur le thème « Les relations internationales au sein des banques centrales » a été inauguré hier à Beyrouth. Coorganisé par la Banque du Liban (BDL) et la Banque de France (BDF), ce colloque a permis aux participants de se pencher également sur le rôle des banques centrales au lendemain de la crise internationale.

Le gouverneur de la BDL, Riad Salamé, a souligné hier la nécessité d’une meilleure coordination entre les banques centrales des divers pays, notamment au lendemain de la crise internationale. Photo Ibrahim Tawil

Le rôle croissant des banques centrales sur la scène économique mondiale et la gestion des relations internationales au sein de ces banques ont été les principaux thèmes abordés au cours de l'inauguration d'un séminaire coorganisé, hier à Beyrouth, par la Banque du Liban (BDL) et la Banque de France (BDF).
À cette occasion, le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a souligné l'importance accordée par la BDL à ce sujet. Ainsi, « nous avons créé en 1994 une section destinée à coordonner les relations internationales avec les différentes institutions mondiales », a-t-il rappelé.
M. Salamé a souligné en outre que les banques centrales vont devoir progressivement jouer un rôle de plus en plus important dans la gestion de l'économie mondiale. « La crise financière a prouvé combien il était important que la banque centrale s'implique davantage en matière de régulation » a-t-il expliqué à cet égard. Selon M. Salamé, la débâcle mondiale a également mis en exergue la nécessité de développer la coopération entre les différentes banques centrales pour amortir les problèmes qui pourraient survenir, notamment en gérant conjointement l'application des accords de Bâle III.
M. Salamé a enfin mis l'accent sur le rôle que doivent jouer les banques centrales pour le contrôle de l'évasion fiscale.

Harmonisation des normes
Sur le même ton, le directeur de l'Institut bancaire et financier international (IBFI), Gérard Beduneau, a souligné que « les banques centrales travaillent de plus en plus dans un contexte international et plus seulement sur une base bilatérale », ajoutant que ces dernières jouissent désormais d'une large autonomie, qui leur permet de défendre leurs propres positions, renforcées par « l'important réseau relationnel » qu'elles ont construit.
M. Beduneau a en outre rappelé le contexte qui a mené l'IBFI à l'organisation de séminaires à ce sujet. « Des discussions avec certains collègues de banques centrales, notamment à l'occasion de réunions internationales, ont fait apparaître le besoin d'un séminaire sur ce sujet et ont conduit l'IBFI à lancer en France un premier séminaire en 2007, deux en 2008, un en juillet 2009, ainsi que plusieurs séminaires similaires à l'étranger », a-t-il expliqué. Ces séminaires ont notamment été organisés en Algérie, en Serbie, au Venezuela, au Brésil ainsi qu'aux Philippines.
M. Beduneau a enfin souligné l'importance de l'harmonisation des normes de fonctionnement entre les différentes banques centrales. « S'arc-bouter sur des positions antérieures entraîne un risque de blocage ou d'isolement », a-t-il insisté à cet égard, ajoutant que la recherche d'une solution de compromis peut, en parallèle, mener à un « consensus mou ».
Le rôle croissant des banques centrales sur la scène économique mondiale et la gestion des relations internationales au sein de ces banques ont été les principaux thèmes abordés au cours de l'inauguration d'un séminaire coorganisé, hier à Beyrouth, par la Banque du Liban (BDL) et la Banque de France (BDF).À cette occasion, le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a souligné...
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