L’ambassadeur iranien a rendu visite hier à l’ancien député et ministre Ghassan Tuéni. Photo Wassim Daou
L'accord sur le TSL échafaudé par la Syrie et l'Arabie saoudite est imminent, a affirmé hier l'ancien chef de gouvernement, Omar Karamé, après avoir reçu l'ambassadeur d'Iran au Liban, Ghadanfar Roukn Abadi.
Toutefois, M. Karamé a avoué candidement ne pas en connaître les détails, précisant qu'il se prononçait en se basant sur certains « signes ». « Personne n'a les détails de l'accord, sinon quelques rares personnes », a-t-il ajouté.
L'un des signes sur lequel M. Karamé base ses propos est le voyage du Premier ministre Saad Hariri à New York. « Il s'est rendu aux États-Unis pour prendre acte de l'accord. C'est pour après le Nouvel An », a-t-il dit.
Sur un autre plan, M. Karamé a protesté - pour la forme - contre une déclaration du chef de l'État dans laquelle il affirme que « la décision de voter en Conseil des ministres est de sa compétence ».
« Elle est aussi de la compétence du Premier ministre, quand c'est lui qui préside la réunion, a ajouté Karamé. Elle n'est donc pas de la compétence exclusive du président, puisque ce n'est pas toujours lui qui préside le Conseil des ministres. »
Par ailleurs, réagissant à la déclaration faite lundi par John Bolton, M. Karamé a affirmé qu'il est désormais « clairement établi » que le tribunal international est politisé et qu'il s'agit d'une Cour « américaine et israélienne ».
De son côté, l'ambassadeur d'Iran a affirmé au sujet de l'accord entre la Syrie et l'Arabie saoudite que « les choses vont dans la bonne direction », ajoutant que « la position de l'Iran est désormais claire et elle ne contredit en rien les efforts syro-saoudiens ».
Le diplomate a en outre affirmé que les propos de John Bolton sur le TSL « ne servent pas le Liban et la région ». Il a enfin annoncé avoir transmis à M. Karamé une invitation officielle en Iran.
Le diplomate iranien a également été reçu hier au palais Bustros par le ministre des Affaires étrangères, Ali Chami, avec lequel il a étudié les possibilités de mettre en œuvre les accords récemment passés entre le Liban et l'Iran.
Toutefois, M. Karamé a avoué candidement ne pas en connaître les détails, précisant qu'il se prononçait en se basant sur certains « signes ». « Personne n'a les détails de l'accord, sinon quelques rares personnes », a-t-il ajouté.
L'un des signes sur lequel M. Karamé base ses propos est le voyage du Premier ministre Saad Hariri à New York. « Il s'est rendu aux États-Unis pour prendre acte de l'accord. C'est pour après le Nouvel An », a-t-il dit.
Sur un autre plan, M. Karamé a protesté - pour la forme - contre une déclaration du chef de l'État dans laquelle il affirme que « la décision de voter en Conseil des ministres est de sa compétence ».
« Elle est aussi de la compétence du Premier ministre, quand c'est lui qui préside la réunion, a ajouté Karamé. Elle n'est donc pas de la compétence exclusive du président, puisque ce n'est pas toujours lui qui préside le Conseil des ministres. »
Par ailleurs, réagissant à la déclaration faite lundi par John Bolton, M. Karamé a affirmé qu'il est désormais « clairement établi » que le tribunal international est politisé et qu'il s'agit d'une Cour « américaine et israélienne ».
De son côté, l'ambassadeur d'Iran a affirmé au sujet de l'accord entre la Syrie et l'Arabie saoudite que « les choses vont dans la bonne direction », ajoutant que « la position de l'Iran est désormais claire et elle ne contredit en rien les efforts syro-saoudiens ».
Le diplomate a en outre affirmé que les propos de John Bolton sur le TSL « ne servent pas le Liban et la région ». Il a enfin annoncé avoir transmis à M. Karamé une invitation officielle en Iran.
Le diplomate iranien a également été reçu hier au palais Bustros par le ministre des Affaires étrangères, Ali Chami, avec lequel il a étudié les possibilités de mettre en œuvre les accords récemment passés entre le Liban et l'Iran.
L'accord sur le TSL échafaudé par la Syrie et l'Arabie saoudite est imminent, a affirmé hier l'ancien chef de gouvernement, Omar Karamé, après avoir reçu l'ambassadeur d'Iran au Liban, Ghadanfar Roukn Abadi.Toutefois, M. Karamé a avoué candidement ne pas en connaître les détails, précisant qu'il se prononçait en se basant sur certains « signes ». « Personne n'a les détails de...