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Liban

Jouzou se déchaîne contre ses contempteurs aounistes et proteste de son estime pour Sfeir

Le mufti du Mont-Liban, cheikh Mohammad Ali Jouzou, s'est insurgé hier, dans un communiqué, contre le Courant patriotique libre et ses médias, estimant qu'ils sont « les derniers à pouvoir prétendre défendre le patriarche Sfeir ».
Dans le même temps, le dignitaire religieux sunnite a protesté de la grande estime qu'il a pour le patriarche maronite.
« Le mufti du Mont-Liban s'est tenu et se tient toujours aux côtés du patriarche. Il a une grande estime pour ses positions nationales et le défend quand il est victime des campagnes calomnieuses lancées par le général Aoun et ses comparses, campagnes qui ont atteint, par moments, des sommets de vulgarité indignes de tout homme qui se respecte », affirme le communiqué.
« Ce qui est dit là, le patriarche le sait bien, ainsi que tous les Libanais. Nous sommes, avec le patriarche, dans une même tranchée, et refusons que quiconque lui porte atteinte », ajoute le texte.
Et cheikh Jouzou de préciser que les propos critiques qui lui ont valu d'être vertement repris par certaines personnalités maronites n'étaient qu'un « reproche amical ».
« Certains, à leur habitude, ont tenté d'exploiter ces propos dans un sens confessionnel et de se retrancher derrière la respectable position patriarcale, pour en faire commerce comme il fait commerce des autres causes nationales », a-t-il lancé.
« Nous tenons le patriarche pour une grande valeur nationale et le reproche que nous avons formulé ne change en rien l'amour que nous lui portons », a-t-il conclu.
Les propos de cheikh Jouzou s'adressaient, semble-t-il, à Nehmetallah Abi Nasr, qui a littéralement remis à sa place le dignitaire sunnite, affirmant que les maronites sont à l'origine du Liban et que sans eux « il ne jouirait pas de la liberté de parole dont il fait si mauvais usage ».
Cheikh Jouzou avait, en particulier, critiqué « le maronitisme politique » croyant à tort que le patriarche tenait des propos élitistes « maronites » quand il avait parlé du « petit reste » et de sa « qualité » particulière. Le patriarche, pour sa part, faisait référence aux prophètes de l'Ancien Testament, qui ont utilisé l'expression pour parler du peuple purifié par les épreuves et demeuré fidèle à Dieu. La déclaration de cheikh Jouzou, hier, devrait donc dissiper le malentendu.
Le mufti du Mont-Liban, cheikh Mohammad Ali Jouzou, s'est insurgé hier, dans un communiqué, contre le Courant patriotique libre et ses médias, estimant qu'ils sont « les derniers à pouvoir prétendre défendre le patriarche Sfeir ».Dans le même temps, le dignitaire religieux sunnite a protesté de la grande estime qu'il a pour le patriarche maronite.« Le mufti du Mont-Liban s'est tenu...
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