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Liban - Appui

Du perron de Bkerké, l’hommage dithyrambique de Geagea à Sleiman...

Reçu par le patriarche maronite, M. Samir Geagea accueille en sa compagnie les délégations populaires.

Pour le chef des FL, aucune solution à l'impasse hormis le dialogue interne.
C'est un hommage véritable et inédit qu'a rendu hier Samir Geagea au chef de l'État - et du perron de Bkerké qui plus est...
Le chef des Forces libanaises a ainsi jugé que la dernière prise de position de Michel Sleiman, qui avait vertement critiqué et en des termes à peine voilés le blocage des institutions, est « patriarcale, dans le sens que depuis environ vingt ans, nous n'avions pas ressenti à ce point une présence aussi réelle et aussi efficace de la présidence de la République », laquelle, « en cette période en particulier, assume pleinement ses responsabilités, en harmonie avec la Constitution et en pleine légalité ».
Pour Samir Geagea, qui s'exprimait à l'issue d'un entretien avec le patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir, il est impératif, « en fin de compte, qu'il y ait quelqu'un dans ce pays qui dise non parce que les choses vont mal. Le président Sleiman assume ses responsabilités jusqu'au bout », a-t-il martelé.
Le chef des FL a également tenu à préciser sa position par rapport aux concertations syro-saoudiennes, « en congé », comme il l'avait jugé il y a quelques jours. « Je suis gêné à chaque fois que j'entends des questions, des réponses et des hommes politiques qui évoquent ce sujet. Notre problème est interne, lié au Tribunal spécial pour le Liban, et si ce n'est pas nous qui sommes capables de le régler par le dialogue, aucune solution ne sera possible. Au nom de quelle logique jetons-nous la balle dans le camp d'autres pays, bienveillants soient-ils à l'égard du Liban ou pas ? Au nom de quelle logique paralyse-t-on la table de dialogue au Liban en prétextant attendre les concertations syro-saoudiennes? Ce qui a attiré mon attention lorsque j'étais à Riyad, c'est que les Saoudiens ne sont préoccupés que par la stabilité de notre pays ; ils la veulent sanctuarisée. Cela est fondamental, mais in fine, c'est à nous de faire, a-t-il insisté. Mais c'est comme si il n'y avait plus de Liban, plus d'État, plus de Constitution et plus d'institutions ; c'est comme si nous étions devenus des Bédouins... »
« L'autre camp parle de solutions. À la bonne heure ! Le président de la République est bel et bien présent, et il appelle tous les jours à la tenue d'un Conseil des ministres - et s'ils n'en veulent pas, il y a la table de dialogue. Mais ils boycottent tout cela en répétant qu'ils attendent une solution. Mais de quoi parlent-ils ? » s'est demandé Samir Geagea, balayant d'un revers de la main les menaces en tous genres liées à la publication de l'acte d'accusation. « Le temps des menaces est révolu et le monde entier tient très fermement à la stabilité du Liban », a-t-il affirmé, demandant aux Libanais de ne définitivement pas prendre ces intimidations au sérieux.
Pour le chef des FL, aucune solution à l'impasse hormis le dialogue interne.C'est un hommage véritable et inédit qu'a rendu hier Samir Geagea au chef de l'État - et du perron de Bkerké qui plus est...Le chef des Forces libanaises a ainsi jugé que la dernière prise de position de Michel Sleiman, qui avait vertement critiqué et en des termes à peine voilés le blocage des institutions, est...
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