Le ministère des Finances a réalisé le 23 décembre une enchère pour vendre l'équivalent de trois milliards de livres syriennes de bons du Trésor.
Une première enchère de ce type avait eu lieu une semaine auparavant pour vendre des bons du Trésor à court terme d'un montant de deux milliards de livres syriennes. C'était la première fois que des titres gouvernementaux étaient vendus en Syrie depuis des décennies.
L'opération a été divisée en trois sous-opérations d'un milliard de livres chacune, arrivant à maturité dans un an, trois ans et cinq ans respectivement. Les taux d'intérêt varient entre 1,44 % pour les bons du Trésor d'un an, et 2,84 % pour les bons du Trésor arrivant à échéance dans trois ans.
Les deux ventes ayant eu lieu le 23 décembre et la semaine précédente ont été largement sursouscrites.
Dans une interview exclusive à The Syria Report, le ministre syrien des Finances, Mohammad Hussein, a affirmé que les fonds levés via ces ventes serviront à fournir des financements supplémentaires pour réaliser des projets énergétiques. Il a en outre ajouté que le gouvernement n'avait pas de problème majeur à financer le déficit budgétaire, comme en témoigne le faible ratio du déficit au PIB en 2009 (1,7 %).
Les comptes finaux du gouvernement syrien pour 2009, publiés la semaine dernière, ont indiqué que le déficit budgétaire s'élevait à 46 milliards de livres syriennes, soit 1,69 % du PIB, bien plus bas que les 9,25 % prévus.
M. Hussein a également affirmé que les autres objectifs de cette émission de titres étaient de fixer un taux d'intérêt de référence et de permettre aux banques commerciales d'investir une partie de leurs liquidités.
M. Hussein, qui est largement crédité pour avoir restructuré le système financier syrien au cours de la dernière décennie, a également affirmé que son ministère travaillait sur une prochaine émission de soukouks (titres conformes à la charia), dans le but d'attirer des investissements d'institutions islamiques. Les trois banques islamiques qui souscriraient à ces titres en Syrie (SIIB, qui est une filiale de l'Islamic International Bank du Qatar, Cham Bank et al-Baraka Bank) n'ont pas participé aux dernières ventes aux enchères, car le ministère des Finances avait émis des titres conventionnels avec une rémunération sous forme de taux d'intérêt. M. Hussein n'a pas précisé de date à l'émission des soukouks.
En coopération avec : The Syria report
Une première enchère de ce type avait eu lieu une semaine auparavant pour vendre des bons du Trésor à court terme d'un montant de deux milliards de livres syriennes. C'était la première fois que des titres gouvernementaux étaient vendus en Syrie depuis des décennies.
L'opération a été divisée en trois sous-opérations d'un milliard de livres chacune, arrivant à maturité dans un an, trois ans et cinq ans respectivement. Les taux d'intérêt varient entre 1,44 % pour les bons du Trésor d'un an, et 2,84 % pour les bons du Trésor arrivant à échéance dans trois ans.
Les deux ventes ayant eu lieu le 23 décembre et la semaine précédente ont été largement sursouscrites.
Dans une interview exclusive à The Syria Report, le ministre syrien des Finances, Mohammad Hussein, a affirmé que les fonds levés via ces ventes serviront à fournir des financements supplémentaires pour réaliser des projets énergétiques. Il a en outre ajouté que le gouvernement n'avait pas de problème majeur à financer le déficit budgétaire, comme en témoigne le faible ratio du déficit au PIB en 2009 (1,7 %).
Les comptes finaux du gouvernement syrien pour 2009, publiés la semaine dernière, ont indiqué que le déficit budgétaire s'élevait à 46 milliards de livres syriennes, soit 1,69 % du PIB, bien plus bas que les 9,25 % prévus.
M. Hussein a également affirmé que les autres objectifs de cette émission de titres étaient de fixer un taux d'intérêt de référence et de permettre aux banques commerciales d'investir une partie de leurs liquidités.
M. Hussein, qui est largement crédité pour avoir restructuré le système financier syrien au cours de la dernière décennie, a également affirmé que son ministère travaillait sur une prochaine émission de soukouks (titres conformes à la charia), dans le but d'attirer des investissements d'institutions islamiques. Les trois banques islamiques qui souscriraient à ces titres en Syrie (SIIB, qui est une filiale de l'Islamic International Bank du Qatar, Cham Bank et al-Baraka Bank) n'ont pas participé aux dernières ventes aux enchères, car le ministère des Finances avait émis des titres conventionnels avec une rémunération sous forme de taux d'intérêt. M. Hussein n'a pas précisé de date à l'émission des soukouks.
En coopération avec : The Syria report
Le ministère des Finances a réalisé le 23 décembre une enchère pour vendre l'équivalent de trois milliards de livres syriennes de bons du Trésor.Une première enchère de ce type avait eu lieu une semaine auparavant pour vendre des bons du Trésor à court terme d'un montant de deux milliards de livres syriennes. C'était la première fois que des titres gouvernementaux étaient vendus en...