Je me fais l'interprète de cette majorité silencieuse qui, dans ces circonstances dramatiques que traverse mon beau pays, est au bord de l'angoisse et attend avec anxiété la décision du Tribunal international ou le discours de l'un de nos leaders traditionnels pour voir tout sauter et nous retrouver, en un laps de temps très court, dans une situation qui rappelle étrangement le début de la guerre de 1975.
Je voudrais demander à ces hommes politiques inconscients de savoir freiner leurs ardeurs et d'adapter la même politique que les pays limitrophes, de ne plus s'exciter sur des slogans trompeurs et des arguments dépassés, pour libérer le Liban ou la Palestine.
Nous sommes fatigués de devoir tous les quelque temps passer par des moments de transe alors que dans tous les pays arabes environnants la vie continue son train-train régulier. Il nous vient quelquefois l'envie de voir tous ces excités perpétuels disparaître lors d'une catastrophe naturelle et nous laisser, nous Libanais de tous bords, régler nos problèmes avec abnégation et courage.
Le jugement du Tribunal international doit être impartial. Le gouvernement libanais doit arrêter et livrer les coupables, quels qu'ils soient.
Nous voulons enfin la paix, nous voulons pouvoir imaginer pour nous-mêmes et nos familles des lendemains tranquilles. Cela suffit de nous mener en bateau. Les armes doivent être sous le contrôle de l'armée libanaise, et le gouvernement doit avoir le courage et la force de gouverner et de se faire obéir. Sinon, c'est la loi de la jungle qui va dominer notre beau pays.
Je voudrais demander à ces hommes politiques inconscients de savoir freiner leurs ardeurs et d'adapter la même politique que les pays limitrophes, de ne plus s'exciter sur des slogans trompeurs et des arguments dépassés, pour libérer le Liban ou la Palestine.
Nous sommes fatigués de devoir tous les quelque temps passer par des moments de transe alors que dans tous les pays arabes environnants la vie continue son train-train régulier. Il nous vient quelquefois l'envie de voir tous ces excités perpétuels disparaître lors d'une catastrophe naturelle et nous laisser, nous Libanais de tous bords, régler nos problèmes avec abnégation et courage.
Le jugement du Tribunal international doit être impartial. Le gouvernement libanais doit arrêter et livrer les coupables, quels qu'ils soient.
Nous voulons enfin la paix, nous voulons pouvoir imaginer pour nous-mêmes et nos familles des lendemains tranquilles. Cela suffit de nous mener en bateau. Les armes doivent être sous le contrôle de l'armée libanaise, et le gouvernement doit avoir le courage et la force de gouverner et de se faire obéir. Sinon, c'est la loi de la jungle qui va dominer notre beau pays.
Je me fais l'interprète de cette majorité silencieuse qui, dans ces circonstances dramatiques que traverse mon beau pays, est au bord de l'angoisse et attend avec anxiété la décision du Tribunal international ou le discours de l'un de nos leaders traditionnels pour voir tout sauter et nous retrouver, en un laps de temps très court, dans une situation qui rappelle étrangement le...
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