Pour la première fois en deux mois, il a plu sur Damas le 6 décembre. La Syrie traverse en effet la pire sécheresse jamais vécue depuis 50 ans. Le directoire national de la météo a annoncé le 6 décembre qu'il avait plu le matin sur l'ensemble du territoire syrien. Mis à part cette précipitation, il n'est pas tombé une seule goutte d'eau en novembre ; la dernière fois qu'il a plu sur Damas remonte en effet à début octobre.
Selon les statistiques officielles, cette saison des pluies, telle qu'elle est aujourd'hui définie, est la pire que la Syrie ait connu depuis 1958. Cette année-là avait marqué le début d'une période de sécheresse qui s'est étalée sur trois ans, décimant les cultures agricoles du pays, et contribuant à la fin de l'union politique entre la Syrie et l'Égypte.
Si les précipitations demeurent aussi faibles durant cet hiver, l'impact potentiel pourrait être désastreux pour le secteur agricole. La Syrie a déjà traversé deux périodes consécutives de sécheresse en 2007-2008 et 2008-2009, avec une petite période de répit l'an dernier.
Ces deux années de sécheresse avaient entraîné une diminution significative de la production agricole, affectant les populations pauvres dans les zones rurales de l'est du pays, et provoquant la migration de centaines de milliers de personnes en direction des centres urbains situés à l'ouest de la Syrie.
La sécheresse n'a pas non plus épargné le reste du Moyen-Orient, mais son impact est le plus grand en Syrie, car près de 50 % de la population vit en zone rurale et dépend ainsi largement du rendement agricole.
En parallèle, les déclarations des représentants du gouvernement sont mitigées, essayant à la fois de rassurer la population en disant que les récoltes pourraient être sauvées si les précipitations sont abondantes au cours des trois prochains mois, habituellement les plus pluvieux, mais mettant en garde contre les retombées potentiellement graves de la sécheresse sur le rendement des agriculteurs.
En coopération avec : The Syria report
Selon les statistiques officielles, cette saison des pluies, telle qu'elle est aujourd'hui définie, est la pire que la Syrie ait connu depuis 1958. Cette année-là avait marqué le début d'une période de sécheresse qui s'est étalée sur trois ans, décimant les cultures agricoles du pays, et contribuant à la fin de l'union politique entre la Syrie et l'Égypte.
Si les précipitations demeurent aussi faibles durant cet hiver, l'impact potentiel pourrait être désastreux pour le secteur agricole. La Syrie a déjà traversé deux périodes consécutives de sécheresse en 2007-2008 et 2008-2009, avec une petite période de répit l'an dernier.
Ces deux années de sécheresse avaient entraîné une diminution significative de la production agricole, affectant les populations pauvres dans les zones rurales de l'est du pays, et provoquant la migration de centaines de milliers de personnes en direction des centres urbains situés à l'ouest de la Syrie.
La sécheresse n'a pas non plus épargné le reste du Moyen-Orient, mais son impact est le plus grand en Syrie, car près de 50 % de la population vit en zone rurale et dépend ainsi largement du rendement agricole.
En parallèle, les déclarations des représentants du gouvernement sont mitigées, essayant à la fois de rassurer la population en disant que les récoltes pourraient être sauvées si les précipitations sont abondantes au cours des trois prochains mois, habituellement les plus pluvieux, mais mettant en garde contre les retombées potentiellement graves de la sécheresse sur le rendement des agriculteurs.
En coopération avec : The Syria report
Pour la première fois en deux mois, il a plu sur Damas le 6 décembre. La Syrie traverse en effet la pire sécheresse jamais vécue depuis 50 ans. Le directoire national de la météo a annoncé le 6 décembre qu'il avait plu le matin sur l'ensemble du territoire syrien. Mis à part cette précipitation, il n'est pas tombé une...