L’affiche du spectacle.
Faut-il encore présenter Joe Kodeih? L'auteur-acteur de Hayet el-Jagal soobée et d'Ashrafieh, pour ne citer que les deux plus récentes de ses pièces à succès mêlant toujours habilement satire sociale et divertissement, revient sur les planches du Monnot avec Ana.
Une comédie qui s'inscrit «logiquement» dans la lignée des deux spectacles précédemment cités. Et qui, comme les précédents, joue à caricaturer les travers de ses compatriotes. L'ego surdimensionné n'étant pas le moindre vice des Libanais - «à commencer par le mien», ne manque-t-il pas de le signaler -, Joe Kodeih s'est lancé avec délectation dans l'exploration de ses différentes facettes.
Un one-man-show qui porte donc un amusant éclairage sur le narcissisme des Libanais et des Libanaises, à partir de plusieurs portraits stéréotypés. Dans lesquels le comédien a glissé, «ego oblige», beaucoup de lui-même, à diverses étapes de sa vie : l'école, la fac, l'entrée dans la vie adulte et une mystérieuse phase qu'il qualifie d' « enterrement de son alter ego » !
Ego et censure
On n'en dira pas plus pour garder le mystère, sinon que ce Ana s'annonce, comme toujours avec Kodeih, truculent. Et cela, malgré l'intervention «archaïque», dans tous les sens du terme, de dame Anastasie.
Il paraît, en effet, que quatre passages de cette pièce ont été charcutés par la censure. Des mots et des phrases qui épinglent les politiciens, sans expressément les nommer, ont été supprimés ainsi qu'un passage entier relatant «l'arrivée à l'aéroport...», indique le comédien. Qui estime qu'il s'agit là «d'une (malheureuse) initiative personnelle prise par un fonctionnaire non qualifié».
Toujours est-il que dans ce genre de spectacle, le texte n'est jamais totalement figé. Les improvisations et remaniements se faisant sur scène, on peut compter sur l'habileté de Joe Kodeih à faire passer son message autrement...
Une paire de ciseaux ouverte laisse toujours filtrer assez d'air.
* Rue de l'Université Saint-Joseph. Du jeudi au dimanche. Réservations au 01/202422 (de 15h à 19h). Prix des billets : 30000 LL, 20000 LL et 15000 LL (étudiants).
Une comédie qui s'inscrit «logiquement» dans la lignée des deux spectacles précédemment cités. Et qui, comme les précédents, joue à caricaturer les travers de ses compatriotes. L'ego surdimensionné n'étant pas le moindre vice des Libanais - «à commencer par le mien», ne manque-t-il pas de le signaler -, Joe Kodeih s'est lancé avec délectation dans l'exploration de ses différentes facettes.
Un one-man-show qui porte donc un amusant éclairage sur le narcissisme des Libanais et des Libanaises, à partir de plusieurs portraits stéréotypés. Dans lesquels le comédien a glissé, «ego oblige», beaucoup de lui-même, à diverses étapes de sa vie : l'école, la fac, l'entrée dans la vie adulte et une mystérieuse phase qu'il qualifie d' « enterrement de son alter ego » !
Ego et censure
On n'en dira pas plus pour garder le mystère, sinon que ce Ana s'annonce, comme toujours avec Kodeih, truculent. Et cela, malgré l'intervention «archaïque», dans tous les sens du terme, de dame Anastasie.
Il paraît, en effet, que quatre passages de cette pièce ont été charcutés par la censure. Des mots et des phrases qui épinglent les politiciens, sans expressément les nommer, ont été supprimés ainsi qu'un passage entier relatant «l'arrivée à l'aéroport...», indique le comédien. Qui estime qu'il s'agit là «d'une (malheureuse) initiative personnelle prise par un fonctionnaire non qualifié».
Toujours est-il que dans ce genre de spectacle, le texte n'est jamais totalement figé. Les improvisations et remaniements se faisant sur scène, on peut compter sur l'habileté de Joe Kodeih à faire passer son message autrement...
Une paire de ciseaux ouverte laisse toujours filtrer assez d'air.
* Rue de l'Université Saint-Joseph. Du jeudi au dimanche. Réservations au 01/202422 (de 15h à 19h). Prix des billets : 30000 LL, 20000 LL et 15000 LL (étudiants).
Faut-il encore présenter Joe Kodeih? L'auteur-acteur de Hayet el-Jagal soobée et d'Ashrafieh, pour ne citer que les deux plus récentes de ses pièces à succès mêlant toujours habilement satire sociale et divertissement, revient sur les planches du Monnot avec Ana. Une comédie qui s'inscrit «logiquement» dans la lignée des...
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