Rappelons que l'économie syrienne est calquée sur le modèle soviétique de plans quinquennaux, et ce depuis l'arrivée au pouvoir du parti Baas en 1963. Ce n'est qu'en 2005 que le Baas a décidé de changer sa politique économique, en l'orientant davantage vers le modèle d'économie sociale de marché.
En vertu du 11e plan quinquennal, Damas s'est fixé comme objectifs un ralentissement de la croissance démographique de 2,45 % à 2,1 % annuellement à l'horizon 2015 ainsi qu'une amélioration de la qualité des ressources humaines dans les domaines de la santé, de l'éducation, de la culture et de la protection sociale. Ainsi, Damas a prévu d'investir 700 milliards de livres syriennes pour dynamiser les ressources humaines, soit le tiers du total des investissements.
L'infrastructure est également à l'ordre du jour. Dans les détails, le nouveau plan quinquennal prévoit d'allouer 348 milliards de livres aux secteurs de l'eau et de l'énergie, et 448 milliards pour les routes, ports et aéroports. Le plan quinquennal accordera en outre 197 milliards de livres au secteur agricole et aux systèmes d'irrigation, 70 milliards au secteur industriel, 95 milliards au secteur du pétrole et du gaz, 6 milliards au secteur de la construction et enfin 66 milliards de livres pour stimuler le secteur touristique. Selon le gouvernement syrien, les projections indiquent que le secteur industriel est celui qui connaîtra la croissance la plus importante (à hauteur de 13 %).
Enfin, d'importants remaniements de la loi sur l'embauche des fonctionnaires devraient voir le jour, permettant aux différentes institutions de jouir d'une plus grande autonomie.
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En coopération avec : The Syrian Report