Behind the Green Door fantasy
Dans un décor mi-Frankenstein mi-Witches of Eastwick, Youssef Harati en policeman Clockwork Orange et Olivier Gasnier Duparc en boucher-mélomane ont semé la terreur... et le plaisir Behind the Green Door transformé en un halloweenland déjanté où l'agent de police (Gilles Khoury) prenait dans ses filets sorcières, bossus, vampires et autres prisonniers-mafiosos, sous l'œil narquois d'une Bunny girl somptueuse (Line Amatouri), une so chic Coco Chanel (Rosemary Romanos), une sublime danseuse andalouse (Alexandra de Aristegui) et son beautiful marin (Habib Chidiac), un émir de Dubaï (Salim Chahine), des school girls (Aïda Skaff et Mayssa Fayad) très Lolita devant leur professeur (Nicolas Badaro) balayé d'amour, un Harry Potter (Milia Fourzali) et un Elvis (José Abi-Nassif) endiablés, une Alice of Wonderland (Yasmina Aoun), une mariée très Virgin's Suicide (Lynn Issa el-Khoury), etc. Les DJ Georges Khawam et Richard Kahwaji (déguisés en père Noël) se sont déchaînés pour faire péter la baraque, alors que Régina et Lama, métamorphosées en Schtroumpfettes, tenaient d'une main de velours bleu-vert 120 personnes constamment assoiffées et totalement conquises. C'est toujours ça, Behind the Green Door...
Dany ouvre le bal
Après le Salon du livre, Beyrouth est saisie d'une autre fièvre : celle des expos consacrées à Noël. Oui, déjà, et le coup d'envoi a été donné hier par Dany Saleh, qui, sur une superbe et généreuse idée (car le produit de la vente ira aux enfants cancéreux de Saint Jude), fait tourner son atelier à plein régime : une large gamme de croix, d'étoiles, de lunes, d'anges, de boules et de guirlandes cousus main et rehaussés de broderie, ainsi qu'une sélection d'objets décoratifs (comme les bougeoirs en fer) ont été réalisés pour les fêtes. Les ami(e)s et les amis d'amis pourront se targuer d'avoir le sapin le plus flamboyant en cherchant du côté de Jal el-Dib, rue hôpital Abou Jaoudé, immeuble Toufic Zard. Joindre l'utile à l'agréable ? Les Libanais ont deux mois pour cela, avec ou sans overdose de... générosité !
Élémentaire, nos chers Weston
Après une trempette familiale à Beyrouth chez leur fille Alannah (mais aussi leur gendre, donc...) Alexander Cochrane (fils de Marc et Hala Cochrane), Glenn Weston (propriétaire de Selfridges, Fortnum &Mason) et son épouse, l'honorable Hillary (ancienne gouverneur de l'Ontario et ex-top model), accompagnés de Rolph Sachs (fils de Gunter, l'ex-époux de BB) et son épouse Mariam (d'origine iranienne), sont allés à la conquête de la Syrie. Ils ont été accueillis à Damas par Razek et Maya Maamarbachi, qui ont organisé en leur honneur un dîner au Art House, regroupant le ministre syrien de la Santé, les ambassadeurs du Canada et de Suède, le chargé d'affaires américain, le directeur de la banque Audi-Syrie Bassel Hamaoui, et Khalil Sara... Embarquant ensuite à bord de grosses BMW (leur avion privé ne pouvant atterrir à Palmyre, considéré comme aéroport militaire), les familles Weston et Sachs ont visité le Crack des Chevaliers et Alep où M. Weston a fêté son anniversaire et soufflé ses bougies à al-Mansouriah palace. Le lendemain, ils ont dîné avec Georges Antaki et son épouse, avant de reprendre la route de Damas d'où ils se sont envolés pour Londres. On aura tout compris : pour le tourisme culturel, la Syrie est devenue une étape incontournable. Au Liban par contre, où nous continuons à détruire nos vielles villes et souiller le peu qui nous reste de patrimoine intact, ce concept-là de tourisme culturel ne veut absolument plus rien dire : juste de la poudre aux yeux.
Au top, nos architectes
Makram el-Kadi et Ziad Jamaleddine jubilent : après avoir décroché le prix « Emerging Voices » de l'Architectural League de la Big Apple, leur bureau d'architecture (L.E.F.T) remporte le « Design Vanguard » 2010 décerné par l'Architectural Record magazine, une des revues spécialisées les plus lues au monde. Leurs travaux, y compris le Beirut Exhibition Center, seront en vedette dans le prochain numéro du magazine (décembre). Invités par la Yale University, ils dirigeront au printemps prochain un studio sur la construction d'une mosquée à Tripoli.
De son côté, l'architecte d'intérieur Bassam Daher n'en est pas moins fier. Son œuvre, « La tour de l'infini », exécutée en bois, miroirs et matériaux mixtes, et réalisée en collaboration avec l'artiste saoudienne Ola Hijazi, trône à la page 37 de L'Art moderne et contemporain du monde arabe et de l'Iran, édité chez Toucan.
ditavonbliss@hotmail.com
Dans un décor mi-Frankenstein mi-Witches of Eastwick, Youssef Harati en policeman Clockwork Orange et Olivier Gasnier Duparc en boucher-mélomane ont semé la terreur... et le plaisir Behind the Green Door transformé en un halloweenland déjanté où l'agent de police (Gilles Khoury) prenait dans ses filets sorcières, bossus, vampires et autres prisonniers-mafiosos, sous l'œil narquois d'une Bunny girl somptueuse (Line Amatouri), une so chic Coco Chanel (Rosemary Romanos), une sublime danseuse andalouse (Alexandra de Aristegui) et son beautiful marin (Habib Chidiac), un émir de Dubaï (Salim Chahine), des school girls (Aïda Skaff et Mayssa Fayad) très Lolita devant leur professeur (Nicolas Badaro) balayé d'amour, un Harry Potter (Milia Fourzali) et un Elvis (José Abi-Nassif) endiablés, une Alice of Wonderland (Yasmina Aoun), une mariée très Virgin's Suicide (Lynn Issa el-Khoury), etc. Les DJ Georges Khawam et Richard Kahwaji (déguisés en père Noël) se sont déchaînés pour faire péter la baraque, alors que Régina et Lama, métamorphosées en Schtroumpfettes, tenaient d'une main de velours bleu-vert 120 personnes constamment assoiffées et totalement conquises. C'est toujours ça, Behind the Green Door...
Dany ouvre le bal
Après le Salon du livre, Beyrouth est saisie d'une autre fièvre : celle des expos consacrées à Noël. Oui, déjà, et le coup d'envoi a été donné hier par Dany Saleh, qui, sur une superbe et généreuse idée (car le produit de la vente ira aux enfants cancéreux de Saint Jude), fait tourner son atelier à plein régime : une large gamme de croix, d'étoiles, de lunes, d'anges, de boules et de guirlandes cousus main et rehaussés de broderie, ainsi qu'une sélection d'objets décoratifs (comme les bougeoirs en fer) ont été réalisés pour les fêtes. Les ami(e)s et les amis d'amis pourront se targuer d'avoir le sapin le plus flamboyant en cherchant du côté de Jal el-Dib, rue hôpital Abou Jaoudé, immeuble Toufic Zard. Joindre l'utile à l'agréable ? Les Libanais ont deux mois pour cela, avec ou sans overdose de... générosité !
Élémentaire, nos chers Weston
Après une trempette familiale à Beyrouth chez leur fille Alannah (mais aussi leur gendre, donc...) Alexander Cochrane (fils de Marc et Hala Cochrane), Glenn Weston (propriétaire de Selfridges, Fortnum &Mason) et son épouse, l'honorable Hillary (ancienne gouverneur de l'Ontario et ex-top model), accompagnés de Rolph Sachs (fils de Gunter, l'ex-époux de BB) et son épouse Mariam (d'origine iranienne), sont allés à la conquête de la Syrie. Ils ont été accueillis à Damas par Razek et Maya Maamarbachi, qui ont organisé en leur honneur un dîner au Art House, regroupant le ministre syrien de la Santé, les ambassadeurs du Canada et de Suède, le chargé d'affaires américain, le directeur de la banque Audi-Syrie Bassel Hamaoui, et Khalil Sara... Embarquant ensuite à bord de grosses BMW (leur avion privé ne pouvant atterrir à Palmyre, considéré comme aéroport militaire), les familles Weston et Sachs ont visité le Crack des Chevaliers et Alep où M. Weston a fêté son anniversaire et soufflé ses bougies à al-Mansouriah palace. Le lendemain, ils ont dîné avec Georges Antaki et son épouse, avant de reprendre la route de Damas d'où ils se sont envolés pour Londres. On aura tout compris : pour le tourisme culturel, la Syrie est devenue une étape incontournable. Au Liban par contre, où nous continuons à détruire nos vielles villes et souiller le peu qui nous reste de patrimoine intact, ce concept-là de tourisme culturel ne veut absolument plus rien dire : juste de la poudre aux yeux.
Au top, nos architectes
Makram el-Kadi et Ziad Jamaleddine jubilent : après avoir décroché le prix « Emerging Voices » de l'Architectural League de la Big Apple, leur bureau d'architecture (L.E.F.T) remporte le « Design Vanguard » 2010 décerné par l'Architectural Record magazine, une des revues spécialisées les plus lues au monde. Leurs travaux, y compris le Beirut Exhibition Center, seront en vedette dans le prochain numéro du magazine (décembre). Invités par la Yale University, ils dirigeront au printemps prochain un studio sur la construction d'une mosquée à Tripoli.
De son côté, l'architecte d'intérieur Bassam Daher n'en est pas moins fier. Son œuvre, « La tour de l'infini », exécutée en bois, miroirs et matériaux mixtes, et réalisée en collaboration avec l'artiste saoudienne Ola Hijazi, trône à la page 37 de L'Art moderne et contemporain du monde arabe et de l'Iran, édité chez Toucan.
ditavonbliss@hotmail.com
Behind the Green Door fantasyDans un décor mi-Frankenstein mi-Witches of Eastwick, Youssef Harati en policeman Clockwork Orange et Olivier Gasnier Duparc en boucher-mélomane ont semé la terreur... et le plaisir Behind the Green Door transformé en un halloweenland déjanté où l'agent de police (Gilles Khoury) prenait dans ses filets...
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