Les hôpitaux réclament un ajustement des prix des prestations couvertes par les organismes publics

Le président du syndicat des hôpitaux Sleiman Haroun a appelé le gouvernement sortant à « fournir les fonds nécessaires pour permettre de financer le coût réel des soins médicaux couverts » par les organismes publics d’assurance-santé et leur permettre ainsi d’augmenter les tarifs qu’elles négocient avec les établissements de soins publics et privés.

Le syndicat désigne ici la Caisse nationale de Sécurité sociale, des mutuelles et autres institutions de ce type qui négocient chacune librement leurs tarifs avec les hôpitaux.

Dans le communiqué publié à l’issue de la réunion du syndicat, Sleiman Haroun a précisé que les hôpitaux avaient préparé une étude permettant de donner le détail des ajustements nécessaires pour ajuster les tarifs de manière à éviter les retards de paiement et de couvrir les frais engagés par les établissements de santé. Selon Sleiman Haroun, tous les tarifs devraient être augmentés dans des proportions allant de 30 à 100 %.

Le syndicat a enfin assuré dans son communiqué que les coûts assumés par les hôpitaux avaient explosé compte tenu de « l’augmentation des salaires » dans le sillage des hausses accordées aux fonctionnaires dans le dernier budget de l’État, l’alignement de tous les impôts et taxes au taux de change à 89 500 LL ou encore les coûts liés à l’électricité et à l’entretien du matériel médical.