Des cases, des couleurs et des silhouettes oblongues et carrées. C'est ainsi que se présentent, au premier coup d'œil, les œuvres d'Assia Hobeika Massabki exposées à la galerie Pièce unique (jusqu'au 11
novembre).
S'il ne fallait retenir qu'une seule toile de ces «Mémoires et images», ce serait sans doute cette grande huile intitulée Intikhabet. L'artiste y dépeint une multitude de personnages enchevêtrés, l'un à la bouche cousue, l'autre crie sa colère et un autre, encore, pleure sa défaite. À l'aide d'un instrument acéré, l'artiste a gravé en haut de cette toile les phrases suivantes, qui reflètent bien, soit dit en passant, les politiques ambiantes: «Il suffit d'une querelle, même infime, pour qu'entre nous se révèlent les abîmes!» Et aussi: «Quoi qu'on aime et souffre ensemble tous les deux, au fond, l'on ne se ressemble pas bien peu»...
Dans un langage pictural simple, mêlant le figuratif à l'abstrait, Assia Massabki raconte par ailleurs des scènes de la vie quotidienne: une promenade, un soir de pleine lune, les champs, une partition musicale, un mirage marin... Des images plus ou moins mystérieuses se profilent dans des couleurs piquantes, tracées par un pinceau dynamique.
Massabki est diplômée en architecture d'intérieur et en peinture de l'institut national des beaux-arts de l'Université libanaise. Elle est membre sociétaire du Salon d'automne, Grand Palais (Paris, 1992), prix du jury de la biennale al-Mahaba (Syrie, 1995). Elle a participé à de nombreuses expositions collectives au Liban et au Moyen-Orient depuis 1965, dans le cadre notamment de l'Association des artistes peintres et sculpteurs libanais.
* Saifi Village, rue Quartier des arts, centre-ville. Tél.: 01/975655.
novembre).
S'il ne fallait retenir qu'une seule toile de ces «Mémoires et images», ce serait sans doute cette grande huile intitulée Intikhabet. L'artiste y dépeint une multitude de personnages enchevêtrés, l'un à la bouche cousue, l'autre crie sa colère et un autre, encore, pleure sa défaite. À l'aide d'un instrument acéré, l'artiste a gravé en haut de cette toile les phrases suivantes, qui reflètent bien, soit dit en passant, les politiques ambiantes: «Il suffit d'une querelle, même infime, pour qu'entre nous se révèlent les abîmes!» Et aussi: «Quoi qu'on aime et souffre ensemble tous les deux, au fond, l'on ne se ressemble pas bien peu»...
Dans un langage pictural simple, mêlant le figuratif à l'abstrait, Assia Massabki raconte par ailleurs des scènes de la vie quotidienne: une promenade, un soir de pleine lune, les champs, une partition musicale, un mirage marin... Des images plus ou moins mystérieuses se profilent dans des couleurs piquantes, tracées par un pinceau dynamique.
Massabki est diplômée en architecture d'intérieur et en peinture de l'institut national des beaux-arts de l'Université libanaise. Elle est membre sociétaire du Salon d'automne, Grand Palais (Paris, 1992), prix du jury de la biennale al-Mahaba (Syrie, 1995). Elle a participé à de nombreuses expositions collectives au Liban et au Moyen-Orient depuis 1965, dans le cadre notamment de l'Association des artistes peintres et sculpteurs libanais.
M.G.H.
* Saifi Village, rue Quartier des arts, centre-ville. Tél.: 01/975655.
Des cases, des couleurs et des silhouettes oblongues et carrées. C'est ainsi que se présentent, au premier coup d'œil, les œuvres d'Assia Hobeika Massabki exposées à la galerie Pièce unique (jusqu'au 11 novembre). S'il ne fallait retenir qu'une seule toile de ces «Mémoires et images», ce serait sans doute cette grande huile...
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