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Liban

Aoun : Nous jugerons nous-mêmes les faux témoins s’il le faut

Après la réunion hebdomadaire du Bloc du changement et de la réforme, le général Michel Aoun s'est adressé aux journalistes et il a estimé que la formation du TSL a eu lieu de façon illégale et en douce, sans passer par les institutions constitutionnelles libanaises. Aoun a rappelé qu'il avait envoyé une lettre officielle au secrétaire général des Nations unies pour attirer son attention sur ce fait et lui demander de « légaliser la situation du TSL ». Aoun a encore insisté sur la nécessité de juger les faux témoins, se demandant pourquoi on cherche à les protéger. S'ils ne veulent pas les juger, nous le ferons nous-mêmes, a-t-il lancé.
Évoquant ensuite les rumeurs ayant précédé et accompagné la visite du président iranien Ahmadinejad au Liban, le chef du CPL a estimé qu'elles étaient destinées à perturber la visite. Il s'est ensuite demandé en quoi le président iranien a été provocateur : « Après tout, il a appelé les Israéliens à rentrer dans leurs pays d'origines, mais il n'a tué personne. Est-il plus provocateur que celui qui refuse d'accorder leurs droits aux Palestiniens ? » a déclaré le général Aoun, qui a insisté sur le fait que le Liban est un pays souverain qui ne reçoit de directives d'aucune partie. Il a aussi répété qu'il appuie les armes qui permettent de poursuivre la résistance.
Le chef du CPL s'est longuement étendu sur la situation financière, assurant que la situation actuelle ne peut se prolonger. Il faut redresser le pouvoir, sinon la situation est très grave, a-t-il dit. Il a ainsi relevé que depuis 1993, l'État ne tient pas ses comptes. Qu'est-il advenu des dons accordés par certains États et qui n'ont jamais été comptabilisés ? s'est demandé le général Aoun, qui a estimé que la commission parlementaire du Budget et des Finances doit convoquer tous les ministres des Finances depuis 1993 à nos jours à comparaître devant elle pour expliquer comment a été dépensé l'argent. Le chef du CPL a précisé qu'une partie des sommes dilapidées a été versée pour financer les élections, une autre pour assurer la couverture médiatique, et le reste est allé dans les poches...
Aoun a affirmé que certains se croient au-dessus de tout contrôle. Il a ainsi affirmé que les sommes accordées au Haut Comité de secours ont été dépensées entre le Premier ministre et le général Yehya Raad, et il n'y a jamais eu le moindre contrôle. Aoun a estimé que le coup d'État financier a commencé en 1993, et il est devenu politique en 2005. Selon lui, les erreurs sont humaines, mais leurs auteurs appartiennent à un courant politique détérminé et chaque fois qu'on cherche à ouvrir ce dossier, le débat devient confessionnel. Il a toutefois précisé que l'affrontement au Liban n'est pas confessionnel, il aura lieu pour assurer le changement et la réforme qui sont, selon lui, plus importants que le TSL. Il a enfin parlé du scandale de la carrière de Mtein qui continue à fonctionner en dépit du retrait de la licence.
Après la réunion hebdomadaire du Bloc du changement et de la réforme, le général Michel Aoun s'est adressé aux journalistes et il a estimé que la formation du TSL a eu lieu de façon illégale et en douce, sans passer par les institutions constitutionnelles libanaises. Aoun a rappelé qu'il avait envoyé une lettre...

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