Les principaux participants à la conférence organisée hier.
La société événementielle Eventions a organisé hier une conférence de presse pour dévoiler les détails de la troisième édition de Vinifest, festival du vin libanais, qui aura lieu du 27 au 30 octobre à l'hippodrome de Beyrouth.
Le but de cet événement est d'encourager la viticulture libanaise, notamment dans le domaine des exportations, « d'autant plus que le Liban commercialise déjà la moitié de sa production de vin à l'étranger », a souligné à cette occasion Néda Farah, directrice de Eventions. « Cet événement devra en outre renforcer la notoriété internationale du vin libanais à travers, entre autres, la préparation au cours du festival de la plus grande coupe de vin au monde, qui intégrera le livre Guiness des records » a-t-elle ajouté. Ce record sera évalué par un adjudicateur qui viendra spécialement de Londres pour mesurer la coupe.
Par ailleurs, le festival sera animé par de nombreuses activités dont des sessions de dégustations de vin et des chorégraphies musicales.
L'industrie du vin en plein essor
Sur le plan économique, cet événement se déroule dans un contexte d'essor de l'industrie locale du vin - l'une des rares au Liban caractérisée par une balance commerciale excédentaire. En effet près de 7 millions de bouteilles ont été vendues l'an dernier pour une valeur totale de près de 50 millions de dollars, selon Zafer Chaoui, vice-président de l'Union vinicole du Liban (UVL). À titre comparatif, 6 millions de bouteilles avaient été produites en 2005, 5 millions au début des années 2000, selon les chiffres de l'UVL. En parallèle, le nombre de producteurs a été multiplié par cinq depuis la fin de la guerre civile, passant de 6 producteurs en 1990 à 32 producteurs aujourd'hui, a indiqué M. Chaoui à L'Orient-Le Jour.
L'évolution positive dans la production locale de vin est notamment due au dynamisme de la demande locale et à la vigueur des exportations qui ont toutes les deux constamment augmenté au cours des dernières années.
Cet essor provient également des efforts déployés par l'UVL - organisme regroupant un grand nombre de producteurs de vin - « qui œuvre pour améliorer la production locale et exporter le vin libanais vers les pays voisins, l'Europe et le reste du monde », a souligné le vice-président de l'union. Le vin libanais s'exporte en effet dans plusieurs pays du monde : au Royaume-Uni (24 % des exportations), en France (18 %), aux États-Unis (10 %), en Syrie (7 %), aux Émirats arabes unis (5 %), en Suisse (4 %), en Suède (4 %), en Allemagne (3 %) et en Irak (3 %).
« Le sol, le climat et les pluies saisonnières du Liban sont des facteurs naturels qui permettent la production d'un excellent vin. La réputation de ces vins fait notre satisfaction et notre fierté », a-t-il conclu.
Les failles du secteur
Il n'en reste pas moins que l'industrie locale du vin souffre de nombreuses failles - dont la surface limitée des terrains cultivables, l'absence de cadastre, la qualité et la traçabilité des produits - qui empêchent le Liban de concurrencer les géants mondiaux comme l'Argentine et l'Afrique du Sud. Le lancement de l'Institut de la vigne et du vin (VVI) revêt à cet égard une importance capitale, pour huiler les rouages de l'industrie locale. Cet organisme, créé en vertu d'une loi votée en 2000 mais qui n'a toujours pas vu le jour, a pour principales fonctions de contrôler la composition chimique du vin libanais et ses méthodes de production. L'institut est tenu en outre de créer, réguler et accorder des appellations d'origine contrôlée (AOC) pour garantir la traçabilité et la qualité du vin local.
Faute de financement ou d'accord politique, cet organisme n'a toujours pas pris forme. En attendant, l'heure est à la fête !
Le but de cet événement est d'encourager la viticulture libanaise, notamment dans le domaine des exportations, « d'autant plus que le Liban commercialise déjà la moitié de sa production de vin à l'étranger », a souligné à cette occasion Néda Farah, directrice de Eventions. « Cet événement devra en outre renforcer la notoriété internationale du vin libanais à travers, entre autres, la préparation au cours du festival de la plus grande coupe de vin au monde, qui intégrera le livre Guiness des records » a-t-elle ajouté. Ce record sera évalué par un adjudicateur qui viendra spécialement de Londres pour mesurer la coupe.
Par ailleurs, le festival sera animé par de nombreuses activités dont des sessions de dégustations de vin et des chorégraphies musicales.
L'industrie du vin en plein essor
Sur le plan économique, cet événement se déroule dans un contexte d'essor de l'industrie locale du vin - l'une des rares au Liban caractérisée par une balance commerciale excédentaire. En effet près de 7 millions de bouteilles ont été vendues l'an dernier pour une valeur totale de près de 50 millions de dollars, selon Zafer Chaoui, vice-président de l'Union vinicole du Liban (UVL). À titre comparatif, 6 millions de bouteilles avaient été produites en 2005, 5 millions au début des années 2000, selon les chiffres de l'UVL. En parallèle, le nombre de producteurs a été multiplié par cinq depuis la fin de la guerre civile, passant de 6 producteurs en 1990 à 32 producteurs aujourd'hui, a indiqué M. Chaoui à L'Orient-Le Jour.
L'évolution positive dans la production locale de vin est notamment due au dynamisme de la demande locale et à la vigueur des exportations qui ont toutes les deux constamment augmenté au cours des dernières années.
Cet essor provient également des efforts déployés par l'UVL - organisme regroupant un grand nombre de producteurs de vin - « qui œuvre pour améliorer la production locale et exporter le vin libanais vers les pays voisins, l'Europe et le reste du monde », a souligné le vice-président de l'union. Le vin libanais s'exporte en effet dans plusieurs pays du monde : au Royaume-Uni (24 % des exportations), en France (18 %), aux États-Unis (10 %), en Syrie (7 %), aux Émirats arabes unis (5 %), en Suisse (4 %), en Suède (4 %), en Allemagne (3 %) et en Irak (3 %).
« Le sol, le climat et les pluies saisonnières du Liban sont des facteurs naturels qui permettent la production d'un excellent vin. La réputation de ces vins fait notre satisfaction et notre fierté », a-t-il conclu.
Les failles du secteur
Il n'en reste pas moins que l'industrie locale du vin souffre de nombreuses failles - dont la surface limitée des terrains cultivables, l'absence de cadastre, la qualité et la traçabilité des produits - qui empêchent le Liban de concurrencer les géants mondiaux comme l'Argentine et l'Afrique du Sud. Le lancement de l'Institut de la vigne et du vin (VVI) revêt à cet égard une importance capitale, pour huiler les rouages de l'industrie locale. Cet organisme, créé en vertu d'une loi votée en 2000 mais qui n'a toujours pas vu le jour, a pour principales fonctions de contrôler la composition chimique du vin libanais et ses méthodes de production. L'institut est tenu en outre de créer, réguler et accorder des appellations d'origine contrôlée (AOC) pour garantir la traçabilité et la qualité du vin local.
Faute de financement ou d'accord politique, cet organisme n'a toujours pas pris forme. En attendant, l'heure est à la fête !
La société événementielle Eventions a organisé hier une conférence de presse pour dévoiler les détails de la troisième édition de Vinifest, festival du vin libanais, qui aura lieu du 27 au 30 octobre à l'hippodrome de Beyrouth.Le but de cet événement est d'encourager la viticulture libanaise, notamment dans...