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Économie - Liban - Causerie

La croissance devrait atteindre 6 % en 2010, selon Safadi

Le climat d'affaires au Liban a été au cœur du sommet de l'investissement, qui s'est achevé hier. Au cours de l'événement, le ministre de l'Économie et du Commerce, Mohammad Safadi, a insisté sur le contexte globalement favorable aux investissements.

Le ministre de l’Économie et du Commerce, Mohammad Safadi, lors de son intervention au cours du sommet libanais des affaires et de l’investissement. Photo Wassim Daou

Le sommet libanais des affaires et de l'investissement, organisé par IDAL et l'organisme européen indépendant Conferences Euroconvention, étalé sur deux jours, s'est achevé hier. Au cours de cette conférence, le ministre de l'Économie et du Commerce, Mohammad Safadi, a souligné que les conditions macroéconomiques « sont actuellement réunies pour la création d'un climat favorable aux investissements ». En effet, « la croissance économique du pays en 2010 devrait atteindre 6 % au moins, ce qui fera du Liban l'un des pays au monde bénéficiant de la plus forte croissance ». M. Safadi a souligné que l'objectif « était de profiter au maximum de cette croissance pour la transformer en opportunités réelles de développement dont profiteraient un maximum de Libanais ». Avec pour ligne de mire ce dernier objectif, il a mis en avant la disponibilité du ministère de l'Économie et du Commerce pour collaborer avec les différents partenaires nationaux et internationaux. M. Safadi s'est ainsi félicité de la création d'un comité ministériel pour justement améliorer le climat lié à l'investissement. Il a indiqué que ce comité n'atteindra ses objectifs qu'en réussissant à « protéger » le programme de réforme de l'économie locale et en s'éloignant des tractations politiques.
M. Safadi a en outre insisté sur la présence de réelles opportunités d'investissement dans différents secteurs comme le conseil, la publicité, le tourisme, l'immobilier, le transport, les Technologies de l'information et de la communication (TIC) et les industries agroalimentaires.

Le FMI souligne la nécessité de rester prudent
De son côté, le représentant du Fonds monétaire international (FMI), Éric Mottu, a salué les performances macroéconomiques libanaises de ces deux dernières années, qui ont été possibles grâce à l'important flux de transferts de capitaux qu'a enregistré en 2009 le pays du Cèdre et à la stabilité politique dont jouit le pays depuis les accords de Doha de mai 2008, louant au passage la politique menée par la Banque du Liban (BDL). Il a toutefois souligné que le pays reste vulnérable, étant sensible à toute dégradation de la stabilité politique à l'échelle locale et régionale. Selon lui, le principal défi réside aujourd'hui dans le maintien d'une politique publique prudente, voire austère, indispensable pour stopper la spirale de l'endettement public. M. Mottu a enfin souligné la nécessité de mettre en place les plans qui ont été préparés dans les secteurs de l'eau, de l'électricité et du transport pour répondre aux carences de l'offre proposée.

Des failles au niveau du cadre légal ?
Au cours de la conférence, les avantages et les désavantages du cadre légal libanais ont également été évoqués par Ziad el-Khoury, représentant d'el-Khoury & Partners. Les principaux avantages résident dans le peu de restrictions légales sur les investissements étrangers, le secret bancaire, la permission aux étrangers et aux non-résidents de détenir des comptes bancaires locaux, les taux d'imposition faibles et les exemptions fiscales pour les nouveaux projets industriels. Cependant, M. Khoury a souligné que le cadre légal libanais présentait des failles dont les principales sont l'« environnement politique défavorable, le besoin d'une réforme administrative complète et la vétusté des lois commerciales ».

Le sommet libanais des affaires et de l'investissement, organisé par IDAL et l'organisme européen indépendant Conferences Euroconvention, étalé sur deux jours, s'est achevé hier. Au cours de cette conférence, le ministre de l'Économie et du Commerce, Mohammad Safadi, a souligné que les conditions macroéconomiques...
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