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Cinema- - Carnet morose

Mes années Chabrol

En 1959, il nous avait présenté son Beau Serge. Toutes les adolescentes étaient tombées sous le charme de Gérard Blain au regard sombre. Noir.
Les années Chabrol, ce n'était pas toujours du gai, du joyeux, mais ses œuvres étaient un pur plaisir. À déguster avec délectation. Tout comme ce Poulet au vinaigre. Pour ce gourmand gourmet ou plutôt pour ce bon vivant, la vie était une Cérémonie et les épousailles des Noces rouges.
Que de Fille coupée en deux ! Que de Biches ! Que de Femme(s) infidèle(s) ! De Stéphane Audran à Ludivine Sagnier, en passant par Isabelle Huppert, elles avaient la même frimousse et il les aimait toutes. Tout était pour lui question de bonne chère et une Affaire de femmes.
Mais par ailleurs que de Rupture(s). Tel Le Boucher, Chabrol coupait dans le cru, dans le vif rougeoyant.
Il est parti et les années « Nouvelle vague » sont désormais endeuillées. Mais avant le dernier salut, laissez-nous vous dire M. Chabrol : « Merci pour le chocolat. » Et pour votre cinéma.
En 1959, il nous avait présenté son Beau Serge. Toutes les adolescentes étaient tombées sous le charme de Gérard Blain au regard sombre. Noir.Les années Chabrol, ce n'était pas toujours du gai, du joyeux, mais ses œuvres étaient un pur plaisir. À déguster avec délectation. Tout comme ce Poulet au...

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