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Sport - Europa League

Paris-SG-Maccabi : dispositif renforcé, supporteurs échaudés

Le match du Paris-SG contre le Maccabi Tel-Aviv jeudi au Parc des Princes en Europa League sera une nouvelle fois encadré par un important dispositif policier chargé de réprimer les éventuels écarts de supporteurs parisiens peu nombreux et apparemment échaudés par les arrestations massives lors de la 1ere journée de L1.
En raison du contexte local et international houleux, les forces de l'ordre seront, comme depuis la reprise le 8 août contre Saint-Étienne, mobilisées en force autour du stade puisque un millier de policiers et gendarmes sont attendus aux différents points de passage.
À la grogne des fans parisiens les plus remontés contre le club depuis plusieurs mois en raison du plan de sécurité conçu par celui-ci, se superpose en effet la venue d'un club israélien dans une région où les soutiens à la cause palestinienne sont nombreux.
Le PSG n'avait pas caché ses inquiétudes au moment du tirage au sort et devrait faire appel à environ 550 stadiers.
Ce match, en fin d'après-midi en plein mois d'août, pourrait cependant se disputer une nouvelle fois dans un stade largement dépeuplé. Le PSG attend ainsi entre 10 000 et 15 000 spectateurs seulement, dont environ 300 à 500 supporteurs venus d'Israël. Avec le soutien de la communauté parisienne, le Maccabi pourrait être encouragé par un millier de supporteurs.
Afin de prévenir tout incident politique, les forces de l'ordre ont indiqué bien en amont que tout drapeau serait interdit lors du match.
« On ne veut pas que les tensions s'exacerbent, a ainsi indiqué lundi Jean-Louis Fiamenghi, le directeur de cabinet du préfet de police. » On dit : "Attention, (...) supporteurs israéliens comme supporteurs du Paris-SG, n'amenez pas de drapeaux israéliens, palestiniens etc.. « " Parce que ça on ne le laissera pas passer. »
Le Maccabi pourrait cependant évoluer dans un stade majoritairement à ses couleurs, tant les supporteurs historiques du Paris-SG, issus des virages Auteuil et Boulogne, ne semblent pas enclins à l'encourager.
L'élimination face au Maccabi Haïfa en 1998 (1-1 et 2-3) et surtout la défaite au Parc contre l'Hapël Tel-Aviv (2-4) en 2006 suivie de la mort de Julien Quemener provoquée par des affrontements avec la police ne semblent toutefois plus aussi sensibles qu'à l'époque.
« On ne sera pas au stade, prévient-on à Auteuil. Il n'y a rien de prévu, pas de mouvement de contestation. En plus, ça maintient la pression sur le club qui ne sait pas quand on reviendra. »
Touché massivement pas des vagues massives d'interpellations depuis plusieurs mois, les supporteurs de Boulogne devraient adopter une position similaire.
« La situation policière sera la même que contre Saint-Étienne, explique-t-on de ce côté du stade. Tout le monde a compris et personne ne viendra. Il y aura des provocations israéliennes avec la communauté arabe, mais c'est le match où il ne faut pas se faire serrer. En raison de la politique, c'est un match à très haut risque. »
« Être taxé d'antisémitisme serait une circonstance aggravante et Boulogne n'a rien à gagner », poursuit-on à Auteuil.
Les deux virages rivaux qui, unis contre le plan Leproux, ont recommencé à se parler, entendent bien laisser passer cet événement avant de reprendre leur mouvement de contestation.
En raison du contexte local et international houleux, les forces de l'ordre seront, comme depuis la reprise le 8 août contre Saint-Étienne, mobilisées en force autour du stade puisque un millier de policiers et gendarmes sont attendus aux différents points de passage.À la grogne des fans parisiens les plus remontés contre le club depuis...
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