Le numéro un européen de l'automobile, l'allemand Volkswagen, a dépassé les attentes au deuxième trimestre profitant à plein de ventes dynamiques sur ses principaux marchés comme la Chine et d'un effet de change favorable, selon des résultats publiés hier. Le groupe a dégagé un bénéfice net de 1,25 milliard d'euros, contre 283 millions un an plus tôt. Il a ainsi surpassé les attentes des analystes qui tablaient sur un résultat de 733 millions d'euros. VW a ainsi plus que quadruplé son bénéfice net sur un an - mais le deuxième trimestre 2009 offre une base de comparaison très faible en raison de la crise - et l'a plus que doublé par rapport au premier trimestre. L'augmentation de 8,8 % des livraisons du géant européen s'est traduite dans les ventes (+21,9 % à 33,16 milliards d'euros) et dans le bénéfice opérationnel, qui a atteint près de 2 milliards d'euros. Volkswagen a conservé son objectif annuel de dépasser largement ses ventes de l'année précédente (6,3 millions d'unités) ainsi que son résultat opérationnel (1,9 milliard d'euros en 2009), cette dernière condition étant de fait déjà remplie. Son résultat opérationnel a aussi profité au premier semestre d'un effet de change positif de 400 millions d'euros, un effet qui devrait se poursuivre au deuxième semestre, a précisé Hans Dieter Potsch, le directeur financier du groupe, lors d'une conférence d'analystes. Volkswagen est « largement couvert » contre les risques de change pour les deux prochaines années, a-t-il ajouté.
Plusieurs autres constructeurs, dont le français PSA ou le japonais Nissan, ont annoncé de bons résultats au deuxième trimestre, alors que les marchés automobiles américains et européens sortent de convalescence et que la demande en Chine continue sa croissance inédite. « En Chine, l'évolution de nos bénéfices est plutôt convaincante, je ne vois pas de raison systématique à ce que (cette tendance) disparaisse dans le futur », a estimé M. Potsch, alors que l'économie chinoise donne des signes d'essoufflement qui inquiètent les marchés.
Il a toutefois souligné que « l'évolution dynamique des ventes et du bénéfice au premier semestre ne sera pas aussi intense au second », en Chine comme dans le reste du monde.
D'avril à juin, les ventes de Volkswagen (1,86 million de voitures) sont au coude-à-coude avec celles du japonais Toyota (1,9 million selon le quotidien économique Nikkei). VW s'est donné pour objectif de le détrôner en 2018. Au niveau des marques et sur l'ensemble des six premiers mois, Audi (haut de gamme) reste la poule aux œufs d'or de VW, avec un résultat opérationnel de 1,3 milliard d'euros.
La marque Volkswagen a rapporté 1,02 milliard sur la période, Skoda 227 millions et les poids lourds de Scania 577 millions, profitant de la reprise de ce marché. La marque espagnole Seat, que Volkswagen peine toujours à relancer, continue de peser, avec une perte opérationnelle de 157 millions, tout comme la luxueuse Bentley (-109 millions). Ces résultats opérationnels ne prennent pas en compte la Chine, devenue de loin le premier marché du groupe, qui y opère comme ses concurrents par l'intermédiaire de filiales communes. Les activités dans ce pays ont dégagé un bénéfice d'exploitation de 804 millions d'euros sur le premier semestre, en croissance de 173 %.
Plusieurs autres constructeurs, dont le français PSA ou le japonais Nissan, ont annoncé de bons résultats au deuxième trimestre, alors que les marchés automobiles américains et européens sortent de convalescence et que la demande en Chine continue sa croissance inédite. « En Chine, l'évolution de nos bénéfices est plutôt convaincante, je ne vois pas de raison systématique à ce que (cette tendance) disparaisse dans le futur », a estimé M. Potsch, alors que l'économie chinoise donne des signes d'essoufflement qui inquiètent les marchés.
Il a toutefois souligné que « l'évolution dynamique des ventes et du bénéfice au premier semestre ne sera pas aussi intense au second », en Chine comme dans le reste du monde.
D'avril à juin, les ventes de Volkswagen (1,86 million de voitures) sont au coude-à-coude avec celles du japonais Toyota (1,9 million selon le quotidien économique Nikkei). VW s'est donné pour objectif de le détrôner en 2018. Au niveau des marques et sur l'ensemble des six premiers mois, Audi (haut de gamme) reste la poule aux œufs d'or de VW, avec un résultat opérationnel de 1,3 milliard d'euros.
La marque Volkswagen a rapporté 1,02 milliard sur la période, Skoda 227 millions et les poids lourds de Scania 577 millions, profitant de la reprise de ce marché. La marque espagnole Seat, que Volkswagen peine toujours à relancer, continue de peser, avec une perte opérationnelle de 157 millions, tout comme la luxueuse Bentley (-109 millions). Ces résultats opérationnels ne prennent pas en compte la Chine, devenue de loin le premier marché du groupe, qui y opère comme ses concurrents par l'intermédiaire de filiales communes. Les activités dans ce pays ont dégagé un bénéfice d'exploitation de 804 millions d'euros sur le premier semestre, en croissance de 173 %.
Le numéro un européen de l'automobile, l'allemand Volkswagen, a dépassé les attentes au deuxième trimestre profitant à plein de ventes dynamiques sur ses principaux marchés comme la Chine et d'un effet de change favorable, selon des résultats publiés hier. Le groupe a dégagé un bénéfice net de 1,25 milliard...
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