Il y a le Schtroumpf libanais, le villageois, le sportif, l'égyptien, le pirate, le sexy, le fumeur, le footballeur, le clown, le naturaliste. Le Schtroumpf Dracula, le prisonnier, le milliardaire, le phénicien, le chocolaté, le Carlos Slim, le Schtroumpf Magritte, Elvis... et j'en passe. Ils sont tous à croquer. Présentés dans des vitrines, surprenants, colorés, en noir et blanc, amusants et amusés, leur présence totalement inattendue provoque déjà une mini-Schtroumpfmania, tant chez les enfants que leurs parents !
L'idée et le mérite de cet événement reviennent à Rita Moukarzel, présidente du syndicat des professionnels du graphisme et de l'illustration au Liban, présidente du Festival international de la bande dessinée - Beyrouth, et surtout une vraie passionnée de ses amis les Schtroumpfs et de leur regretté créateur, Peyo, qu'elle a eu la chance de connaître.
Inauguré mardi soir par le ministre de la Culture, Salim Wardy, et l'ambassadeur de Belgique au Liban, Johan Verkammen, en présence de Leila Barakat, coordinatrice générale de Beyrouth, capitale mondiale du livre, Randa Armanazi, directrice de la communication et des relations publiques à Solidere, ainsi que de nombreuses personnalités qui ont retrouvé leur âme d'enfant pour un moment, l'événement a donné également le coup d'envoi des expositions des deux concours : « Peinture sur figurines Schtroumpfs » et « Bandes dessinées des jeunes talents », lancés dans le cadre du Salon du livre francophone en novembre dernier.
Bienvenue dans le monde des Schtroumpfs
« Je n'allais pas rater ça ! » s'écrie Rita Moukarzel. « Ça », c'est le 50e anniversaire des petits lutins bleus, apparus la première fois dans un récit de « Johan et Pirlouit » le 23 octobre 1958. Célébré dans 16 grandes villes d'Europe à travers un concours de figurines lancé aux amateurs et aux professionnels, adolescents et adultes, il aura pour dernière escale Beyrouth. « Nous avons poussé les jeunes à la créativité en frappant à toutes les portes. Les écoles, les universités, les foyers ! Nous les avons même suivi durant le processus créatif, pour obtenir ce résultat magnifique... »
Le résultat, 380 figurines peintes au gré de l'imagination de chaque talent et un indice de grande créativité. Même les associations Petits soleils, la Croix-Rouge, arcenciel, les scouts et surtout Father Andeweg Institute for the Deaf se sont joints à la fête. « Ça schtroumpfe dans toutes les générations ! » a souligné Rita Moukarzel. Et surtout, souligne-t-elle plus sérieusement, ça permet une égalité dans les chances que j'ai toujours revendiquée. « Le choix des Souks de Beyrouth n'est pas anodin, une première dans ces lieux en général plus commerciaux. Il faut amener l'art vers les gens. Mon devoir est de le faire connaître partout, dans la rue s'il le faut. »
Le lancement de l'exposition a été suivi de la remise des prix des lauréats de chacun des deux concours. Une vente aux enchères des 3 meilleures figurines par catégorie aura lieu le 12 juillet, lors de la soirée de gala organisée par l'ambassade de Belgique pour la présidence de la Communauté européenne.
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