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Culture - Correspondance

« Blues Alley », le passage jazzique obligé de Washington

 « Quand le jazz est, quand le jazz est là... », dit la chanson. Et aux USA, le jazz est tous azimuts. Y compris dans une illustre ruelle de Washington-la politique, la décideuse et la sérieuse.

Un album de Wynton Marsalis, « Live » « du Blues Alley ».

Le Marcus Johnson Poproject, (Keys/Smooth Jazz), le trompettiste Tom William et son quintette, «The last poets, (Spoken Word/Jazz)», le saxophoniste Jeff Antoniuk, Pieces of dream, (Smooth Jazz), «The next generation», (Vocals/Piano/percussion), «Blues guitars», le légendaire trompettiste Arturo Sandoval... Autrement dit, le jazz dans tous ses états comme à ses premières heures de gloire. Ceci est un spécimen de l'actuel programme du mois de juillet qu'affiche le «Blues Alley» qui n'est pas situé en Louisiane ou dans la Nouvelle Orléans, mais au cœur de la très sérieuse capitale politique du monde, Washington. Que vient faire ce club de jazz, réminiscence de ceux des années 20 et 30, dans cet environnement de législateurs, de décideurs, de diplomates et de couche-tôt? Il est l'expression du sens du rythme enfoui dans les tréfonds de tout un chacun. Le compositeur américain Philip de Sousa avait prévu que «le jazz durera aussi longtemps que des gens écouteront cette musique avec leurs pieds au lieu de l'entendre avec les oreilles».

« Super club de jazz du pays »
Aujourd'hui, ce genre d'écoute, ainsi évoqué, perdure puisque ces rythmes résonnent dans tous les coins des États-Unis, y compris dans une ruelle du quartier historique de Georgetown, où se trouve le «Blues Alley». Aménagé dans une maison de tuiles rouges datant du XVIIIe siècle, ce club a été crée en 1965 et il est rapidement devenu la Mecque du jazz de la côte-Est et le passage obligé des grands noms dans ce domaine. S'y sont notamment produits Dizzy Gillespie, Sarah Vaughan, Nancy Wilson, Grover Washington Jr. Ramsey Lewis, Charlie Byrd, Maynard Ferguson, Eva Cassidy et Wynton Marsalis. Par ailleurs, en plus de l'ambiance tantôt cool, tantôt hot, tantôt soul, on propose aux aficionados une nourriture terrestre au goût et au nom évocateurs: «Sara Vaughan, filet mignon», «Dizzie Gillespie, crevettes créoles», «Ahmad Jamal, spaghetti au pesto et au poivre rouge», «Mose Allison, poisson manière Nouvelle Orléans», «Diane Shuur, côtelette barbecue».
Jusqu'à présent, le «Blues Alley» continue à être le cadre d'enregistrements d'albums «live». Et le lieu le plus fréquenté de la ville. Avec un concert tous les soirs, durant les 365 jours de l'année. Il ne désemplit pas. Centre d'intérêt des amoureux du jazz, il est aussi inscrit sur les circuits touristiques. Il a été qualifié par le New York Time comme «le meilleur super club de jazz du pays». Une célébrité qu'il a voulu ne plus jouer en solo. Il a alors créé le «Blues Alley orchestre des jeunes» destiné à préserver et à promouvoir ce patrimoine musical américain unique en son genre. C'est une formation «Big band» complète avec cuivres, cordes et percussions auxquels sont initiés des jeunes de 11 à 17 ans. Autant de talents qui ont été si bien développés qu'ils arrivent à se produire dans de prestigieuses salles de spectacle en interprétant les œuvres de grand maîtres, souvent avec des guest stars tels que Quincy Jones, McCoy Tyner, Terrence Blanchard, etc.
Et en avant la musique.
Le Marcus Johnson Poproject, (Keys/Smooth Jazz), le trompettiste Tom William et son quintette, «The last poets, (Spoken Word/Jazz)», le saxophoniste Jeff Antoniuk, Pieces of dream, (Smooth Jazz), «The next generation», (Vocals/Piano/percussion), «Blues guitars», le légendaire trompettiste Arturo Sandoval... Autrement dit, le jazz dans tous ses...
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