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Liban

Le parti de Dieu dénonce des propos de Roed-Larsen à son encontre

Le Hezbollah a dénoncé hier des propos tenus la veille par l'envoyé spécial de l'ONU pour le Proche-Orient, Terjé Roed-Larsen, en évoquant une « ingérence » dans les affaires internes du Liban. « Le Hezbollah condamne cette tentative de susciter des dissensions (...) entre les Libanais », a souligné dans un communiqué le Hezbollah.
« Les tentatives incessantes de (Terjé) Roed-Larsen d'interférer dans les affaires libanaises et d'inciter les Libanais à se battre les uns contre les autres sont inacceptables de la part d'un responsable international œuvrant pour la paix », affirme le parti chiite.
S'exprimant jeudi au siège de l'ONU à New York, M. Roed-Larsen avait jugé que le risque actuel d'un conflit au Proche-Orient avait diminué, mais il avait mis en garde contre la présence de groupes armés au Liban, en violation des résolutions de l'ONU. La résolution 1559, adoptée en 2004, exige « le démantèlement et le désarmement » de tous les groupes armés au Liban, rappelle-t-on. « Tant que ces problèmes subsisteront, comme celui de l'existence de milices lourdement armées au Liban, des tensions subsisteront », avait dit M. Roed-Larsen, en référence au Hezbollah.
Le Hezbollah a rétorqué sur ce plan en soulignant que la question de son armement « est un sujet de discussions entre Libanais, dans le cadre de la stratégie globale de défense nationale, et ni Roed-Larsen ni aucun autre officiel, international ou pas, ne peut interférer ».

Le verdict contre le réseau égyptien du Hezbollah
Signalons, par ailleurs, que le député Ali Fayad, membre du bloc parlementaire du Hezbollah, a affirmé, dans une interview à la LBC, que la récente visite d'une délégation d'officiers et d'experts militaires américains à la région du poste-frontière de Masnaa constitue « une atteinte à la sécurité libanaise ».
Sur un autre plan, M. Fayad a qualifié d'« injuste » le verdict rendu par la justice égyptienne contre le réseau égyptien du Hezbollah, accusé par Le Caire d'avoir planifié des attentats terroristes en Égypte. Le député hezbollahi a souligné sur ce plan que son parti s'emploiera à régler le problème de ce verdict « par les voies politique et diplomatique ».
Le verdict de la justice égyptienne a également été condamné par le mufti jaafari, cheikh Ahmad Kabalan, qui a déclaré à cet égard que « nous aurions préféré que le jugement ne soit pas politisé afin de faire plaisir à Israël ou aux États-Unis ». « Nous savons que le peuple égyptien connaît la valeur de la résistance et du sacrifice », a déclaré cheikh Kabalan.
Il convient d'indiquer sur ce plan que le président de la commission de la Défense et de la Sécurité nationale à l'Assemblée du peuple (Parlement égyptien), le général Amine Radi, a déclaré au quotidien koweitien al-Jarida qu'après le verdict prononcé contre le réseau du Hezbollah en Égypte, « le Hezbollah devrait s'engager sur la voie politique en essayant d'initier un dialogue avec les responsables égyptiens » au sujet de cette affaire. « Comment pourrions-nous toutefois accepter une solution (politique) qu'ils (les dirigeants du Hezbollah) pourraient proposer alors qu'ils sont venus en Égypte afin d'y semer le chaos ? » s'est interrogé le député égyptien.
Signalons, enfin, qu'Amnesty International a réclamé que les membres du réseau égyptien du Hezbollah soient jugés par « un tribunal ordinaire, afin qu'ils puissent avoir droit à un procès équitable ».
Le Hezbollah a dénoncé hier des propos tenus la veille par l'envoyé spécial de l'ONU pour le Proche-Orient, Terjé Roed-Larsen, en évoquant une « ingérence » dans les affaires internes du Liban. « Le Hezbollah condamne cette tentative de susciter des dissensions (...) entre les Libanais », a...

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