À la différence des précédentes éditions, Horeca proposera en outre un pavillon consacré aux vins et boissons alcoolisées et non alcoolisées, ainsi qu'un second pavillon consacré au thé et au café. De nombreuses démonstrations et dégustations seront au programme : de la fabrication du pain à un défilé de robes... en chocolat, en passant par des ateliers de pâtisserie ou encore la décoration de table. En parallèle, plusieurs concours seront organisés, pour récompenser le talent sous toutes ses formes. Ainsi, les différentes étapes d'un concours national pour élire la meilleure huile d'olive extravierge produite localement se dérouleront tout au long du Salon, le gagnant étant récompensé le dernier jour en présence du ministre de l'Agriculture. Les vins seront également à l'honneur et seront récompensés par un jury, après dégustation. Dans ce cadre, une vingtaine d'experts, dont des spécialistes de l'huile d'olive et une sommelière, ont ainsi été invités par les organisateurs.
Enfin, pour les professionnels eux-mêmes, un pavillon de consultants et recruteurs sera disponible, afin de faciliter l'échange d'informations concernant les franchises ou les ouvertures de postes dans le secteur.
Un Salon aux dimensions régionales
Au cours d'un entretien avec L'Orient-le Jour, la directrice d'Hospitality Services, Joumana Damous-Salamé, s'est félicitée de l'envergure qu'a pris Horeca au fil des années. « Nous avons commencé en 1993 avec quelques dizaines de stands au collège Mont-la-Salle ; à l'époque, les salles d'exposition n'existaient pas », a-t-elle rappelé. En 2007, les chiffres de la 14e édition installée au BIEL étaient déjà significativement plus importants, avec un nombre de visiteurs oscillant « entre 10 000 et 12 000 visiteurs ». Aujourd'hui, la superficie est nettement plus grande, tout comme le nombre de participants (250 en 2007 contre 350 en 2010) et de visiteurs attendus. « Nous nous adaptons au contexte », a expliqué Mme Damous-Salamé, soulignant que la stabilisation politique du pays, entraînant un boom du secteur touristique sans précédent l'an dernier, a beaucoup bénéficié au Salon. En termes d'objectifs, elle a notamment mis l'accent sur l'importance de privilégier les échanges interprofessionnels pour contribuer à faire évoluer la profession. « Nous visons à promouvoir Beyrouth, capitale régionale du goût de par sa créativité et ses innovations. À ce niveau, nous avons travaillé en harmonie avec l'ensemble des acteurs : petites et moyennes entreprises (PME), ministères et organismes », a-t-elle ajouté. Horeca a d'ailleurs dépassé aujourd'hui les frontières libanaises ; en effet, 5 pavillons officiels représentant l'Égypte, l'Iran, l'Argentine, la Pologne et Chypre se joindront au Salon. La plupart des pays du Moyen-Orient et du monde arabe seront de ce fait représentés, avec la participation, en plus des pays déjà cités, de la Syrie, des Émirats arabes unis (EAU), de l'Arabie saoudite et de la Jordanie, conférant ainsi à Horeca une dimension quasi régionale. La ministre jordanienne du Tourisme, Maha Khatib, ainsi que des délégations officielles syriennes et égyptiennes se rendront d'ailleurs au Salon, ce dont s'est réjouie Mme Damous-Salamé, exprimant en parallèle son optimisme pour l'année touristique 2010 dans son ensemble.