M. Schaus a en outre justifié le succès de la marque par « le savoir-faire ancestral de Louis Vuitton allié à la modernité », mettant l'accent sur « le respect des tendances culturelles spécifiques de chaque région », ce qui permet une meilleure intégration de la marque aux quatre coins du monde. Au niveau du continent asiatique dans sa globalité, l'expansion de la Maison est d'ailleurs marquée, avec des inaugurations en Mongolie comme au Japon.
Quant à la récession qu'a connue le monde l'an dernier, il ne semble pas qu'elle ait eu le moindre impact sur Louis Vuitton, qui a bénéficié d'une « excellente » croissance en 2009, selon son vice-président. « La crise a encore une fois démontré que les gens tendent à se réfugier dans la durabilité », a-t-il déclaré sur un ton amusé.
Le groupe LVMH, détenteur de Louis Vuitton, est par ailleurs sorti en bonne santé de la crise mondiale, enregistrant au premier trimestre de 2010 une hausse de 11,3 % de son chiffre d'affaires, à 4 472 milliards d'euros, contre 4 018 milliards d'euros pour la même période de l'an dernier.
En outre, l'autre ennemi de la Maison Vuitton, la contrefaçon - sujet malheureusement d'actualité au Liban - ne semble pas avoir ébranlé de manière significative ces chiffres positifs. « Nous employons une équipe composée d'une vingtaine de personnes, dont le travail est de lutter contre la contrefaçon », a souligné M. Schaus. Quoi qu'il en soit, le vice-président de Louis Vuitton a fait part de son optimisme concernant la prochaine ouverture de la boutique à Beyrouth, mais également de son plaisir de revenir dans une ville qu'il a déjà visitée quelques années auparavant, afin d'en arpenter les rues à pied... en souliers Vuitton, évidemment.