Des sources ministérielles ont indiqué que le fait que le Liban ait répondu positivement à l'invitation iranienne ne posera aucun problème aux États-Unis sachant notamment que s'il avait été convié pour participer au sommet nucléaire qui avait eu lieu récemment à Washington, il n'aurait pas hésité à répondre positivement. Car l'administration américaine est consciente du poids que représente le rôle iranien dans l'équation libanaise interne et comprend que Beyrouth ne pouvait par conséquent refuser l'invitation de la République islamique, d'autant que l'objectif de cette conférence est venu rejoindre dans une large mesure ce qui avait été défini lors du sommet de Washington, à savoir le contrôle des armes de destruction massive. Par conséquent, ajoutent ces sources, le Liban ne peut qu'avaliser cette position qui est également celle des autres pays arabes présents. C'est le cas notamment de la Syrie, de l'Irak, du Qatar, des Émirats arabes unis et de Oman qui ont approuvé l'utilisation par l'Iran de la technologie nucléaire à des fins pacifiques, et invité Israël à adhérer au traité de non-prolifération du nucléaire et à détruire son arsenal auquel il menace de recourir en cas de besoin.
Les sources ministérielles ont noté l'absence à cette conférence de pays tels que l'Égypte, l'Arabie saoudite et la Jordanie, alors que deux grandes puissances, telles que la Russie et la Chine, ont marqué leur présence quoique à un niveau réduit de représentation.